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Les punks d'Idles réinventent la théorie du chaos à Rock en Seine

Ils ont assuré un show délirant sur la scène de la Cascade de Rock en Seine. Devant une foule complètement déchainée, les joyeux Idles se sont lâchés avec une nonchalance toute britannique. Le concert est à revoir en intégralité ci-dessous.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Gilles Scarella / FTV)
"Ca va, Paris ? Ca fucking va ?" Et, à entendre la foule, ça allait!  Il faut dire que les Idles étaient très attendus à Rock en Seine. Les bruyants Britanniques de Bristol ont retourné la fosse de la Cascade pendant une heure de crétineries punk comme on les aime.

Que faut-t-il en retenir ? Le slam des deux guitaristes Lee Kiernan et Mark Bowen, qui, portés par la foule tout en continuant à jouer s'embrassent sous les vivats ? (voir tweet ci-dessous) Les deux fans, Nabil et Dan, que le groupe fait monter sur scène pour jouer à leur place ? La reprise totalement surréaliste de "All I Want For Christmas Is You" de Mariah Carey ? Sans doute un peu de tout ça.
https://twitter.com/bertrand_mallen/status/1033797967399055360

Débile et jubilatoire

"C'est absolument génial", se réjouit Nabil en redescendant. "Je m'étais déjà incrusté sur scène, mais là être invité par eux ça m'a fait super plaisir !" Bon, en revanche, il avoue cash au chanteur Joe Talbot qu'il ne sait pas jouer de la guitare. "Il m'a dit "On s'en fout !" Je crois qu'ils ont coupé le micro tellement c'était infâme !", achève le fan qui arbore un superbe T-shirt du groupe.
Le chanteur d'Idles et son débit féroce à Rock en Seine.
 (Gilles Scarella / FTV)

La présence d'Idles à Rock en Seine signe le retour en force du punk, avec son lot de révolte et de n'importe quoi débridé. Un n'importe quoi qui n'oublie pas de penser politique lorsque Talbot dédie une chanson aux immigrés, ceux et celles qui ont "le courage de venir recommencer leur vie sur notre île de merde". A leur manière toute shakespearienne, les petits gars complétement frappés d'Idles redonnent des lettres de noblesse à la folie furieuse. Quand le monde devient fou, rester calme relève de la démence.


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