Mary J.Blige soigne ses peines de coeur à Jazz à Vienne
Quand on est une star planétaire, un divorce ne passe pas inapperçu. Mary J.Blige le sait bien qui a vu la rupture avec son mari Kendu Isaacs faire la Une des journaux. Un divorce qui lui a coûté cher financièrement et surtout moralement. Une page de sa vie qui a largement inspiré son dernier album au titre évocateur "Strenght of a Woman" (La Force d'une Femme), sorti en avril dernier. C'est cette force qui lui a été nécessaire pour surmonter cette douloureuse rupture et qu'elle a mise en scène à Vienne hier soir devant 6000 spectateurs.
Il est 22 h 25, Mary J. Blige sort de l'obscurité, dreadlocks dorées, lunettes de soleil et veste léopard, sur le tempo martelé par son batteur Rexsell Hardy Jr.
Puis "The One" cosigné avec Drake met le feu à la fosse. Mary J. Blige n'a pas de danseuses avec elle mais tout l'espace nécessaire à une gestuelle qui hypnotise le public. Un public de fans qu'elle remercie de la suivre et de la soutenir depuis plus de 25 ans maintenant et à qui elle dédie "Everything" avant d'aller se changer en coulisses.
Pas de chance en amour
"No more Drama" de l'album éponyme apparaît comme une supplique "No more tears in my life" (Plus de larmes dans ma vie) qui va crescendo. Une prière que la diva achève à genoux dans un chorus qui laisse pantois. Quand Mary J. se relève, c'est pour demander au public de lever une main et de pointer un index vers le ciel. Résonnent alors les premières notes de "One", l'hymne de U2. Le public exulte, même si l'on regrette l'absence à ses côtés de la voix irremplaçable de Bono.
Le show touche à sa fin "Family Affair" le tube planétaire au tempo très hip hop qui a marqué l'année 2001 referme une soirée qui aura au moins ravi les inconditionnels.
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