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Mathis Haug distille un folk-rock européen dans "Wild Country"
Il est allemand, vit dans le Gard, et chante en anglais une musique typiquement américaine : du blues, du folk-rock, de la country, le tout imprégné de ses racines européennes avec des influences musicales d'Europe centrale. Son dernier album "Wild Country" exploite parfaitement ce métissage original au service de textes qui abordent des thèmes sociétaux divers et variés. Dans les bacs le 10 mars.
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Mark Knopfler aime souvent résumer sa quête musicale ainsi : "Mon idée du paradis est un endroit où la Tyne (fleuve du nord de l'Angleterre) rencontre le Delta (du Mississipi), où la musique folklorique rencontre le blues".
On ne peut rêver meilleur adage pour définir la musique de Mathis Haug, notamment sur son dernier album Wild Country (le 10 mars chez Neuva Onda Records) : on croit y entendre Bob Dylan jouer du Kurt Weil, et le bluegrass côtoyer le klezmer. Les sonorités nous transportent aussi bien dans les grandes étendues d'Arizona que les plaines d'Europe centrale.
Au milieu des ballades mélancoliques purement country se mêlent un accordéon qui évoque parfois le zydeco (cette branche de la musique cajun importée par les français en Louisiane), ou un violon qui sonne tzigane.
On sent une démarche d'ouverture à toutes les musiques, et la volonté d'échapper à toute étiquette. La musique de Mathis Haug est inclassable, mais c'est ce qui fait toute sa force.
Le rock n'est pas en reste, et les riffs électriques, slides saturés ou solos nerveux sont bien présents. Mais là aussi on ne reste pas cantonné dans le rock "classique", et il arrive qu'il flirte même avec l'exotique comme sur A still life with smile et son final à la Santana.
De multiples influences qui vont de Tom Waits à John Cougar Mellencamp en passant par Dylan. La coécriture avec Sal Bernardi, parolier de Rickie Lee Jones, renforce cette inspiration américaine.
Mais, si la plupart des chansons sont en anglais, la ballade bluesy Des Miles chantée en français donne un petit côté Graemme allwright, et le chanteur utilise sa langue maternelle l'allemand pour décrire la place des migrants sur Luigi.
On ne peut rêver meilleur adage pour définir la musique de Mathis Haug, notamment sur son dernier album Wild Country (le 10 mars chez Neuva Onda Records) : on croit y entendre Bob Dylan jouer du Kurt Weil, et le bluegrass côtoyer le klezmer. Les sonorités nous transportent aussi bien dans les grandes étendues d'Arizona que les plaines d'Europe centrale.
Au milieu des ballades mélancoliques purement country se mêlent un accordéon qui évoque parfois le zydeco (cette branche de la musique cajun importée par les français en Louisiane), ou un violon qui sonne tzigane.
On sent une démarche d'ouverture à toutes les musiques, et la volonté d'échapper à toute étiquette. La musique de Mathis Haug est inclassable, mais c'est ce qui fait toute sa force.
Le rock n'est pas en reste, et les riffs électriques, slides saturés ou solos nerveux sont bien présents. Mais là aussi on ne reste pas cantonné dans le rock "classique", et il arrive qu'il flirte même avec l'exotique comme sur A still life with smile et son final à la Santana.
De multiples influences qui vont de Tom Waits à John Cougar Mellencamp en passant par Dylan. La coécriture avec Sal Bernardi, parolier de Rickie Lee Jones, renforce cette inspiration américaine.
Mais, si la plupart des chansons sont en anglais, la ballade bluesy Des Miles chantée en français donne un petit côté Graemme allwright, et le chanteur utilise sa langue maternelle l'allemand pour décrire la place des migrants sur Luigi.
Les questions soulevées par les textes sont ancrées dans l'actualité. Mathis Haug explique:
« Dans mes textes, je parle aussi bien des problèmes environnementaux que de l’évolution de la société occidentale, de la crise migratoire à l’heure de la mondialisation ou de la mécanisation à outrance, en me posant systématiquement la même question : Quelle planète allons-léguer à nos enfants ? »
Cette vision cosmopolite épouse totalement la synthèse musicale du nouveau et de l'ancien monde. Un message transatlantique en quelque sorte. Il nous rappelle que la musique d’Europe a émigré en Amérique avec ses premiers colons mais qu'elle peut aussi y revenir pour se moderniser tout en renouant avec ses racines originelles.
Déjà habitué des scènes des festivals blues-folk-rock européens, Mathis Haug repart en tournée pour jouer son album dès le mois de mars, et sera le 20 avril au New Morning à Paris.
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