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Musique : Chinese Man, les artisans du son

Les Marseillais de Chinese Man sortent vendredi un nouvel album, "Shikantaza", un terme qui définit la position à adopter dans la méditation zen japonaise. Un opus qui s'affranchit des formats comme toutes les productions du groupe. 

Article rédigé par Yann Bertrand, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Chinese Man en concert aux Déferlantes d'Argelès-sur-Mer, en juillet dernier (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)

Les trois membres de Chinese Man ont tellement entendu cette question, qu'ils l'ont posée sur leur nouveau disque : "Quelles sont vos sources d'inspiration ?" Réponse impossible depuis la création du projet il y a plus de dix ans, entre Aix-en-Provence et Marseille, à moins de trouver un mot qui englobe hip-hop, jazz, ragga, funk et bien d'autres étiquettes. Label non exhaustif.

Le sillon de Chinese Man se creuse dans le micro-sillon du vinyle. Shikantaza comme ses prédécesseurs, a été pensé pour ce format. Les Marseillais ont d'ailleurs été des précurseurs d'un retour à l'objet qui a plus que triplé ses ventes en trois ans.

On ne va pas en faire 50 des albums dans notre vie, alors autant le faire de la manière et au format qui nous plaisent.

Zé Matéo, Chinese Man

à franceinfo

Sur l'album, on nous raconte des histoires qui vont de Bombay à l'Amérique du Sud. On croise aussi le réalisateur Alejandro Jodorowsky en introduction d'un titre. Chinese Man joue avec les sons, avec les samples, pour créer des morceaux qui leur ressemblent. Et c'est une volonté affichée, aussi, par le label Chinese Man Records, indépendant, défricheur et oeuvre d'un collectif à la barre depuis plus de dix ans, le crépitement du vinyle en avant.

Chinese Man : "Une machine qui raconte en permanence des choses musicales"

Chinese Man, Shikantaza (Chinese Man Records). Album disponible. En tournée dans toute la France.

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