Cet article date de plus de sept ans.
Eliades Ochoa, l'un des derniers survivants du Buena Vista Social Club
A 71 ans, cette figure de la musique traditionnelle cubaine n'a pas dit son dernier mot et sort un nouvel album avec son Cuarteto Patria, la formation qu'il dirige depuis 40 ans. Mais son nom reste définitivement associé au Buena Vista Social Club, le mythique groupe cubain qui a connu la gloire à la fin des années 90 et auquel un nouveau film rend hommage, 20 ans après celui de Wim Wenders.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage: C. Bonte Baratciart / B. Loth / K. Schmid
Avec la diva Omara Portuondo et le trompettiste Manuel "Guajiro" Mirabal, Eliades Ochao est l'une des dernières légendes vivantes du Buena Vista Social Club et l'un des rares "soneros" cubains historiques toujours en activité. Le fameux groupe qui l'a fait connaître dans le monde entier a vu le jour en 1997, un peu accidentellement. Le producteur britannique Nick Gold et le guitariste américain Ry Cooder souhaitent alors faire un disque expérimental en rassemblant à la Havane des musiciens cubains et africains.
Ces papys qui font revivre la flamme du son, du boléro et de la guaracha cubains rencontrent la gloire alors que certains ont déjà 70 ou 80 ans ! Eliades Ochao, lui, a alors 51 ans. A la tête du Cuarteto Patria, un groupe de musique traditionnelle cubaine depuis 1978, il est reconnu dans son pays mais il accède cette fois à la consécration internationale. "Pauvres comme Job, nous nous sommes réveillés un matin riches comme Crésus" ironise le guitariste-chanteur né dans les quartiers chauds de Santiago de Cuba.
20 ans plus tard, un nouveau film vient de sortir (le 26 juillet dernier) sur le mythique orchestre cubain, "Buena Vista Social Club, Adios", réalisé par la cinéaste britannique Lucy Walker. Un ultime hommage filmé en 2016 lors de la (longue) tournée d'adieux de la troupe qui a déjà perdu pas mal de ses membres comme Ibrahim Ferrer, Compay Segundo et Rubén Gonzalez.
Avec la diva Omara Portuondo et le trompettiste Manuel "Guajiro" Mirabal, Eliades Ochao est l'une des dernières légendes vivantes du Buena Vista Social Club et l'un des rares "soneros" cubains historiques toujours en activité. Le fameux groupe qui l'a fait connaître dans le monde entier a vu le jour en 1997, un peu accidentellement. Le producteur britannique Nick Gold et le guitariste américain Ry Cooder souhaitent alors faire un disque expérimental en rassemblant à la Havane des musiciens cubains et africains.
Un succès planétaire
Mais ces derniers ne peuvent les rejoindre en raison d'un problème de visa. Qu'à cela ne tienne : les tenants du projet font appel à de vieux briscards de la musique cubaine comme Ibrahim Ferrer, Compay Segundo, Eliades Ochoa, Omara Portuondo et Ruben Gonzalez, sans imaginer que le groupe qu'ils vont former va connaître un succès planétaire et vendre des millions de disques.Ces papys qui font revivre la flamme du son, du boléro et de la guaracha cubains rencontrent la gloire alors que certains ont déjà 70 ou 80 ans ! Eliades Ochao, lui, a alors 51 ans. A la tête du Cuarteto Patria, un groupe de musique traditionnelle cubaine depuis 1978, il est reconnu dans son pays mais il accède cette fois à la consécration internationale. "Pauvres comme Job, nous nous sommes réveillés un matin riches comme Crésus" ironise le guitariste-chanteur né dans les quartiers chauds de Santiago de Cuba.
Filmés par Wim Wenders
En 1998, Ry Cooder décide de retourner à Cuba pour y enregistrer un nouveau disque avec les musiciens du Buena Vista Social Club. Wim Wenders, pour qui il a composé plusieurs musiques de films, l'accompagne et décide de tourner un documentaire sur ces légendes de la musique cubaine.20 ans plus tard, un nouveau film vient de sortir (le 26 juillet dernier) sur le mythique orchestre cubain, "Buena Vista Social Club, Adios", réalisé par la cinéaste britannique Lucy Walker. Un ultime hommage filmé en 2016 lors de la (longue) tournée d'adieux de la troupe qui a déjà perdu pas mal de ses membres comme Ibrahim Ferrer, Compay Segundo et Rubén Gonzalez.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.