Cet article date de plus de neuf ans.
La mort de Juan Carlos Caceres, figure du tango
Le pianiste et chanteur de tango argentin Juan Carlos Caceres est mort dimanche, à l'âge de 78 ans, en région parisienne où il était installé depuis la fin des années 1960, a fait savoir son entourage mercredi.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Né à Buenos Aires, il vivait à Paris
L'artiste, né à Buenos Aires le 4 septembre 1936, est décédé des suites d'un cancer chez lui à Périgny (Val-de-Marne), près de Paris, a précisé son
fils, Tobias Caceres.
Peintre de formation et étudiant aux Beaux-Arts, Caceres était musicien à ses heures perdues depuis la fin des années 60, jouant du piano mais aussi du trombone.
Cet artiste complet, venu s'installer à Paris à partir de mai 1968, a privilégié la musique sur le tard, à partir de la fin des années 1980 pour devenir l'une des figures de proue du tango contemporain, comme musicien et conférencier. Figure de proue d'un tango métissé
Pour ce pianiste à la voix rauque, le tango s'habille d'autres influences musicales, comme le jazz, et possède des racines africaines. Il ne cessait de
mettre en avant ce métissage dans son tango sauvage, en intégrant les rythmes du candombe (mélangeant éléments africains, indigènes et catholiques), populaire à Montevideo, ville voisine de Buenos Aires.
Il était l'un des premiers artistes à avoir rejoint le label "Manana", structure consacrée au tango et aux musiques argentines lancée fin 2004 par
Eduardo Makaroff, l'homme du "Gotan Project".
C'est dans ce label qu'il a publié son dernier en album, en 2011, "Noche de carnaval" où il utilisait la clarinette basse, le saxo, et le violoncelle pour
asseoir les bases de composition toujours hybrides, où le tango pouvait se marier au swing et au charleston.
L'artiste, né à Buenos Aires le 4 septembre 1936, est décédé des suites d'un cancer chez lui à Périgny (Val-de-Marne), près de Paris, a précisé son
fils, Tobias Caceres.
Peintre de formation et étudiant aux Beaux-Arts, Caceres était musicien à ses heures perdues depuis la fin des années 60, jouant du piano mais aussi du trombone.
Cet artiste complet, venu s'installer à Paris à partir de mai 1968, a privilégié la musique sur le tard, à partir de la fin des années 1980 pour devenir l'une des figures de proue du tango contemporain, comme musicien et conférencier. Figure de proue d'un tango métissé
Pour ce pianiste à la voix rauque, le tango s'habille d'autres influences musicales, comme le jazz, et possède des racines africaines. Il ne cessait de
mettre en avant ce métissage dans son tango sauvage, en intégrant les rythmes du candombe (mélangeant éléments africains, indigènes et catholiques), populaire à Montevideo, ville voisine de Buenos Aires.
Il était l'un des premiers artistes à avoir rejoint le label "Manana", structure consacrée au tango et aux musiques argentines lancée fin 2004 par
Eduardo Makaroff, l'homme du "Gotan Project".
C'est dans ce label qu'il a publié son dernier en album, en 2011, "Noche de carnaval" où il utilisait la clarinette basse, le saxo, et le violoncelle pour
asseoir les bases de composition toujours hybrides, où le tango pouvait se marier au swing et au charleston.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.