Le Chanté Nwel, une tradition antillaise chère à Fabrice Di Falco
Aux Antilles, la tradition veut que l'on chante Noël en adaptant des cantiques aux rythmes créoles. Le "Chanté Nwel" est très vivace en métropole et surtout en Ile-de-France où vivent un Antillais sur quatre. C'est l'occasion de repas en commun, de chants et de fêtes. Le sopraniste Fabrice Di Falco entretient avec ferveur cette tradition.
Les " Chanté nwel" remontent à la période de l'esclavage aux Antilles. A cette époque, le "Code Noir" impose aux esclaves d'être baptisés et instruits dans la religion catholique. Les cantiques enseignés à l'époque sont très vite l'objet d'improvisations en créole.
Reportage : Marie Berrurier, Steven Pichavant, Laure Crouzillac, Gaétan Danré
Le sopraniste Fabrice Di Falco est né en Martinique. Amoureux de la musique religieuse baroque, il contribue au maintien de cette tradition du Chanté Nwel.
Celui que l'on surnomme le Farinelli créole sort donc un nouvel album intitulé: "De Farinelli au roi de la pop". Pour l'occasion il a créé un quartet jazz rassemblant autour de lui Jean Rondeau au piano, Aurélien Pasquet à la batterie et Erwan Ricordeau à la contrebasse.
Fabrice Di Falco a joué ce nouvel album une première fois sur scène en octobre au théâtre du Gymnase à Paris. A partir du 27 janvier 2014, il renouvellera ce rendez-vous avec le public du Gymnase une fois par mois.
Di Falco Quartet "De Farinelli au roi de la pop" (Aztec Music) 15€
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