Le festival des Nuits du Sud : 20 ans au carrefour des musiques du monde
C'est en 1997 que débute l'histoire des Nuits du Sud. Christian Lacono, alors maire de Vence, propose à Teo Saavedra, l'actuel patron du festival, de déplacer sur la place du Grand Jardin les fêtes musicales organisées jusqu'alors dans sa maison personnelle. Depuis, chaque été, cette petite ville à proximité de Nice est plongée dans une ambiance unique.
Notre volonté a été de faire circuler sur ce site de Vence des musiques venues d’ailleurs et de constituer des double voir triple plateaux avec des rencontres surprenantes pour que le public, qui peut-être n’irait pas écouter certaines musiques, les découvre en live. Nous aimons la richesse artistique et culturelle dans laquelle nous vivons et nous l’accueillons ici à Vence.
Teo Saavedra, directeur des Nuits du Sud
Reportage : C. Becq / F. Tisseaux / J. Gross
D'Alpha Blondy à Olivia Ruiz
Du reggae avec Julian Marley et Alpha Blondy à la pop-rock avec Peter Doherty "l'enfant terrible du rock anglais" en passant par Julian Perretta ou Olivia Ruiz "la femme chocolat", tout le monde devrait trouver son compte dans cette 20ème édition.
Le compositeur serbo-croate Goran Bregovic a conquis la scène de Vence samedi soir. Cet ancien punk à l'univers très personnel mélange instruments traditionnels et modernes avec des tonalités électriques et rock.
Le 21 juillet Keziah Jones se produira dans une soirée plus "funk". Ce chanteur nigérian mélange influences blues et funk dans un style "Blufunk". Il interprètera notamment "Rythm Is Love". Entre colère et douceur, celui qui a été découvert dans le métro exprime à travers sa musique l'état de son pays meurtri.
Clôturant (presque) le festival, Slimane sera là le vendredi 28 juillet. Auteur-compositeur, ce "conteur d'histoires" a commencé à chanter dans une chorale de gospel. La musique est pour lui un moyen vital d'expression. Il reprendra les musiques issues de son premier album studio "A bout de rêves", notamment "Le vide", l'un de ses titres phare.
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