Y’a d’la rumba dans l’air au festival toulousain Rio Loco
Toutes les rumbas du monde se sont donné rendez-vous dans la ville rose. La rumba, thème de ce 24e festival Rio Loco. Une édition 2018 qui a débuté avec un groupe mythique de la rumba congolaise, le Bakolo Music International, qui effectue sa dernière tournée internationale.
Du Congo à Cuba en passant par la Catalogne, focus sur les rumbas du monde. Fidèle à son image de festival cosmopolite, Rio Loco a invité des figures de ce style musical né à Cuba et qui s’est exporté vers d’autres contrées, en Europe du sud ou encore en Afrique.
Au début des années 30, la rumba cubaine débarque dans les rues de Kinshasa (Léopoldville à l’époque) et de Brazzaville. Les musiciens locaux se l’approprient, et parmi eux les pionniers du Bakolo Music International, figures emblématiques de la rumba congolaise des années 40 et 50.
Reportage : D. Gérard / E. Coorevits / F. Rigaud / C. Willocq / J. Eon
En hommage à leur leader historique Papa Wendo, mort il y a 10 ans et considéré comme l’un des pères de la rumba congolaise, les membres du groupe dont certains ont plus de 80 ans, ont décidé de remonter sur scène pour effectuer une dernière tournée internationale. Des légendes qui ont fait escale sur les bords de la Garonne pour ouvrir le festival.
Reportage : O. Debacker / S. Lamare
Grand mix multiculturel
Depuis 1995, Rio Loco propose un voyage musical planétaire à la découverte des cultures, des traditions, des styles et des courants artistiques. Chaque année, la Garonne invite un fleuve du monde, prétexte pour plonger dans la culture d’un pays, d’une région ou d’une communauté. Retour sur 23 ans d’éclectisme, d’exotisme, de découverte et de fête.
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