Musique : L'Impératrice, deux Olympia pour (bien) finir
L'Impératrice est à l'Olympia, mardi et mercredi, une salle mythique pour conclure une grande tournée, un an après l'album et à l'aube d'une succession de rendez-vous capitaux pour un groupe au succès foudroyant.
Sans fausse pudeur, "faire l'Olympia", encore plus deux soirs de suite, ce n'est pas rien pour un groupe. La chanteuse de L'Impératrice, Flore Benguigui, l'avoue : "Pour les Français, c'est un peu la consécration de faire l'Olympia, alors c'est génial pour nous".
Deux soirs archi-complets... L'Impératrice surfe encore sur le succès de son premier album Matahari, sorti il y a presque un an. Mais, encore plus, sur des prestations scéniques époustouflantes, de la soul à paillettes, du disco-rock dans une grande alchimie collective. Six membres à égalité dans le groupe, qu'il a fallu faire exister précisément. "Aujourd'hui c'est beaucoup plus facile pour les médias d'axer sur une personnalité, alors que nous sommes vraiment six musiciens", regrette Charles de Boisseguin, fondateur de L'Impératrice.
L'Impératrice ce n'est pas un groupe qui fait du disco, en tout cas la définition est incomplète
Charles de Boisseguin, l'Impératrice
Et à l'Impératrice, la France ne suffit pas. Ils étaient au festival Eurosonic à Gröningen il y a quelques semaines, s'envoleront bientôt pour les Etats-Unis, l'Angleterre, l'Allemagne, des territoires déjà conquis ces derniers mois lors d'une tournée au long cours. Et tout cela en s'amusant des différences culturelles, en s'inspirant de Sarah Bernhardt : "Le public français est un homme froid et capricieux quand le public américain est un adolescent optimiste et bienveillant".
En attendant la réédition de leur album le mois prochain, aves des remixes et des duos, L'Impératrice n'a qu'un but : réussir son Olympia. On peut leur faire confiance.
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