"Say It Ain't So, Joe", de Murray Head : derrière le slow planétaire, une chanson protestataire incomprise
Connue de tous, la chanson "Say It Ain't So, Joe" a 45 ans. Depuis le Béarn, où il a élu domicile, Murray Head revient sur l'histoire d'un slow devenu un tube planétaire.
Ce printemps, le plus français des chanteurs britanniques aurait dû le passer su scène. Mais à cause de la crise sanitaire du coronavirus, Murray Head vit confiné au pied des Pyrénées, dans sa maison béarnaise, qu'il occupe depuis une dizaine d'années. Quelques jours avant le confinement, le musicien avait accueilli notre équipe de France 3 chez lui. L'occasion de revenir avec lui 45 ans en arrière, quand sortait son tube intemporel Say It Ain't So, Joe.
"Montrer l'impuissance de l'individu envers l'État"
Le titre cartonne en France. Presque un malentendu. "C'était vu comme un slow. Comme slow, elle était plus longue que les autres alors ça permettait à tout le monde de se tripoter un peu plus longtemps. Ce qui fait que les Français n'ont jamais vraiment écouté les paroles", ironise le chanteur. En réalité, la chanson est un coup de gueule, une réaction au scandale du Watergate. "L'idée de Say It Ain't So, Joe c'est de montrer l'impuissance de l'individu envers l'État."
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