Mardi 25 avril, le crooner américain Harry Belafonte, né à Harlem, est décédé. En 1953, il avait notamment permis de lever 50 000 dollars pour payer la caution de libération de Martin Luther King, avec qui il était engagé dans le combat pour les droits civiques.
Voix envoutante et physique charmeur, Harry Belafonte a marqué l’histoire de la musique noire. Pourtant, ce New-yorkais d’origine caribéenne, élevé en Jamaïque, s’est d’abord rêvé acteur. Aux cours d’art dramatique, ses compagnons de classe s’appellent Sidney Poitier ou Marlon Brando. Il jouera dans une quinzaine de films, mais c’est dans la chanson qu’il s’est découvert une vocation.
Une vie dédiée au combat social
En 1956, le titre "Day-O" (The Banana Boat Song) le consacre roi du calypso, la musique des Caraïbes de sa jeunesse. Il engage sa notoriété au profit du combat pour les droits civiques, aux côtés de Martin Luther King. En 1953, il lève 50 000 dollars pour sortir le célèbre pasteur de prison. Engagement aussi contre l’apartheid en Afrique du Sud, avec Nelson Mandela, ou sur le projet humanitaire USA for Africa, dont il est à l’origine en 1985.
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