L'ouverture des Flâneries musicales de Reims perturbée par des intermittents
Les manifestants ont pris place sur scène aux environs de 20H00, en brandissant des pancartes proclamant "Etre en lutte", retardant ainsi d'une heure la "Messe de Requiem" de Giuseppe Verdi, donnée par l'Orchestre national de Lorraine et le Choeur Nicolas de Grigny sous la direction de Jacques Mercier.
Invités à prendre la parole pour exprimer leurs revendications devant 2.000 spectateurs, les intermittents ont demandé au maire UMP de Reims, Arnaud Robinet, d'afficher sa solidarité, ce que ce dernier a refusé de faire. Les manifestants ont fini par quitter la scène sous les huées du public, après avoir obtenu un rendez-vous à la sous-préfecture et à la mairie.
"Le problème demeure"
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait annoncé un peu plus tôt la signature de l'agrément et le financement par l'Etat de manière transitoire du manque à gagner pour l'Unedic de la mesure la plus contestée par les intermittents du spectacle, le différé d'indemnisation qui ne s'appliquera donc pas au 1er juillet.
"L'annonce du gouvernement est faite pour sauver la saison estivale des festivals, mais le problème demeure, notamment sur l'aspect provisoire et sur le budget nécessaire pour cette compensation", a déclaré à l'AFP Quentin Carrissimo, un des manifestants, qui appelle à poursuivre le mouvement.
Les "Flâneries musicales de Reims" mettent à l'honneur jusqu'au 19 juillet la musique française et l'art vocal avec en têtes d'affiche la soprano Nathalie Dessay et le chef William Christie.
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