Cet article date de plus de quatre ans.

"La Traviata" : Violetta hantée par ses fantômes à l'Opéra de Metz

Le célèbre opéra de Verdi est mis en scène par Paul-Emile Fourny jusqu'au 8 février.

Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Scène de "La Traviata" à l'opéra de Metz (CHRISTIAN BREMONT)

L'opéra de Metz a choisi d'ouvrir l'année 2020 avec l'un des opéras les plus connus de Giuseppe Verdi : La Traviata. Sous la direction musicale de David Reiland, Paul-Emile Fourny met en scène Violetta et ses fantômes jusqu'au 8 février.

La Traviata à l'opéra de Metz
La Traviata à l'opéra de Metz La Traviata à l'opéra de Metz

Une oeuvre sensible

A sa création en 1853, La Traviata avait fait scandale car beaucoup y voyaiten un pamphlet acerbe contre la bourgeoisie. Près de 170 ans plus tard, l'opéra de Verdi à partir du livret de Francesco Maria Piave est toujours d'actualité puisqu'il fait réfléchir sur le statut de la femme dans un monde dominé par les hommes.

"Le Verdi de Nabucco ou de Falstaff n'est pas le Verdi de La Traviata" David Reiland, le chef de l'orchestre national de Metz en veut pour preuve le début de l'oeuvre tout en sensiblité. "Il n'y a pas de grande démonstration de force dans les trois premières minutes de l'opéra mais au contraire beaucoup de raffinement, beaucoup de solitude et d'amour aussi. Un thème qui va parcourir l'entièreté de l'oeuvre".

Violetta et ses fantômes

Le concept de la mise en scène consiste à faire revivre à Violetta Valéry ses fantômes. Pour cela, Paul-Emile Fourny a choisi d'utliser des murs en tulle à travers lesquels apparaissent et disparaissent les personnages qui hantent sa vie.

"La Traviata" (Philippe Gisselbrecht - Metz Métropole)

C'est Tuuli Takala qui tient le rôle de Violetta. La soprano finlandaise chante à l'opéra de Metz pour la première fois tout comme le baryton italien Stefano Meo dans le rôle de Giorgio Germont.

La Traviata à l'opéra théâtre de Metz les 4, 6 et 8 février.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.