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"La Lettre des Sables", une création mondiale signée Lauba et Mesguich à l'Opéra de Bordeaux
L’Opéra de Bordeaux propose du 25 au 30 avril « La Lettre des Sables », une création du compositeur bordelais Christian Lauba sur un livret et une mise en scène de Daniel Mesguich. Une grande première pour les deux hommes qui ont mis trois ans pour créer cet opéra en deux actes où l'on suit la quête à travers le temps d’un homme à la recherche de la femme qu’il aime.
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Temps de lecture : 2min
Reportage pendant les répétitions : Muriel Demguilhem /Guillaume Decaix / Eric Delwarde / Emilie Jeannot
Cette "Lettre des Sables" est une première, à plusieurs titres. Avec cette création, Christian Lauba signe en effet son premier opéra. Ce bordelais de 62 ans connaît bien le lieu : il a composé à plusieurs reprises pour l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine dont il a aussi été le directeur musical de 2004 à 2006. Une première aussi pour Daniel Mesguich. Certes, en quarante ans de carrière, l’acteur a déjà mise en scène une quinzaine d’opéras mais cette fois, il a écrit le livret.
Avec "La lettre des Sables", les deux hommes signent aussi leur première collaboration... mais leur deuxième rencontre artistique : en 2006, au festival Le Printemps des Arts de Monte-Carlo, Daniel Mesguich était le narrateur d’un mélodrame pour piano et voix sur la vie de Billie Holiday composé par Christian Lauba. L’entente a été immédiate : " Comme moi" confie Lauba, "Daniel est originaire d’Afrique du Nord. Nous avons le même âge et notre entente est également basée sur un même goût pour le divertissement, pour l'humour...et pour la diction du français !".
A Monte-Carlo, un troisième homme a joué un rôle important : le saxophoniste Richard Ducros. C’est lui qui a eu l’idée d’une création partagée et inspirée de "La Machine à explorer le temps" de H.G. Wells. L’opéra semblait la forme la plus appropriée car il permet "ce jeu virtuose avec le temps" explique Christian Lauba. "La Lettre des Sables" commence ainsi au XXIe siècle et s’aventure ensuite au Moyen-âge, au Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Une diversité qu’on retrouve côté musique : jazz, musique contemporaine ou de films, hommages à des pièces lyriques. Le compositeur a choisi un orchestre réduit "par facilité pour les chanteurs solistes de l’ONBA qui n'auront pas face à eux une importante masse orchestrale". Il y aura aussi un piano et un saxophone solistes. Le tout dirigé par le jeune chef canadien Jean-Michaël Lavoie. "La Lettre des Sables" à L'Opéra de Bordeaux
Musique de Christian Lauba sur un livret et une mise en scène de Daniel Mesguich, direction musicale de Jean-Michaël Lavoie avec l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine et les Chœurs de l'Opéra de Bordeaux
Du 25 au 30 avril 2014 - durée 1h40 environ - tarifs : de 8 à 55 euros
A Monte-Carlo, un troisième homme a joué un rôle important : le saxophoniste Richard Ducros. C’est lui qui a eu l’idée d’une création partagée et inspirée de "La Machine à explorer le temps" de H.G. Wells. L’opéra semblait la forme la plus appropriée car il permet "ce jeu virtuose avec le temps" explique Christian Lauba. "La Lettre des Sables" commence ainsi au XXIe siècle et s’aventure ensuite au Moyen-âge, au Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Une diversité qu’on retrouve côté musique : jazz, musique contemporaine ou de films, hommages à des pièces lyriques. Le compositeur a choisi un orchestre réduit "par facilité pour les chanteurs solistes de l’ONBA qui n'auront pas face à eux une importante masse orchestrale". Il y aura aussi un piano et un saxophone solistes. Le tout dirigé par le jeune chef canadien Jean-Michaël Lavoie. "La Lettre des Sables" à L'Opéra de Bordeaux
Musique de Christian Lauba sur un livret et une mise en scène de Daniel Mesguich, direction musicale de Jean-Michaël Lavoie avec l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine et les Chœurs de l'Opéra de Bordeaux
Du 25 au 30 avril 2014 - durée 1h40 environ - tarifs : de 8 à 55 euros
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