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Saison 2014-2015 : l'Opéra de Paris augmente ses prix
L'Opéra de Paris va augmenter les prix des billets pour la première fois depuis 2009 à la prochaine saison, qui démarre en septembre 2014. Mais en modulant pour la première fois la hausse selon les catégories de sièges et les jours de représentation, il offrira ainsi une tarification "à la carte".
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Quelle augmentation ?
Les prix des deux catégories les plus chères à l'Opéra Garnier et des trois catégories les plus chères à Bastille vont grimper de 10%, selon la direction de l'Opéra. Mais les tarifs des billets les moins chers restent inchangés, sauf aux "jours de pointe" que sont les vendredis et samedis à Garnier, et certains samedis soir à Bastille.
Le tarif le plus cher va ainsi grimper à 231 euros, nettement au dessus de la barre des 200 euros pour certaines dates, par exemple les vendredis et samedis soirs de représentation de "L'Enlèvement au sérail" de Mozart.
Comment "acheter malin" ?
Inversement, les billets seront moins chers les jours "creux", de 20% les lundis soirs à Bastille, et de 10% les lundis soirs et samedi en matinée à Garnier. L'Opéra invite ses clients à "acheter malin", explique la direction, comme cela se fait déjà au Metropolitan de New York et à Covent Garden à Londres, où les tarifs sont modulés en fonction des dates.
Pourquoi une augmentation des prix ?
L'Opéra de Paris reste moins cher que les cinq grandes maisons d'opéra de Vienne, Milan, Londres et New York, fait valoir la direction de l'Opéra. En 2013, 47% des billets étaient proposés à un tarif inférieur ou égal à 70 euros. A son arrivée en 2009, Nicolas Joel avait baissé de 5 euros les prix des catégories les moins chères à l'Opéra Bastille.
Mais la baisse de la subvention publique contraint l'Opéra à augmenter ses recettes de billetterie. En 2014, la subvention publique doit atteindre 94 millions d'euros (au lieu de 100 millions il y a quelques années) et la billetterie doit s'établir à 70 millions d'euros, soit 20 millions de plus qu'à l'arrivée de Nicolas Joel aux commandes en 2009.
Sur la période 2012-2015, l'Opéra de Paris a perdu 38,5 millions d'euros de subvention publique (baisse des crédits, gels, prélèvements sur son fond de roulement) soit près de 10% des sommes publiques théoriquement attendues.
Les prix des deux catégories les plus chères à l'Opéra Garnier et des trois catégories les plus chères à Bastille vont grimper de 10%, selon la direction de l'Opéra. Mais les tarifs des billets les moins chers restent inchangés, sauf aux "jours de pointe" que sont les vendredis et samedis à Garnier, et certains samedis soir à Bastille.
Le tarif le plus cher va ainsi grimper à 231 euros, nettement au dessus de la barre des 200 euros pour certaines dates, par exemple les vendredis et samedis soirs de représentation de "L'Enlèvement au sérail" de Mozart.
Comment "acheter malin" ?
Inversement, les billets seront moins chers les jours "creux", de 20% les lundis soirs à Bastille, et de 10% les lundis soirs et samedi en matinée à Garnier. L'Opéra invite ses clients à "acheter malin", explique la direction, comme cela se fait déjà au Metropolitan de New York et à Covent Garden à Londres, où les tarifs sont modulés en fonction des dates.
Pourquoi une augmentation des prix ?
L'Opéra de Paris reste moins cher que les cinq grandes maisons d'opéra de Vienne, Milan, Londres et New York, fait valoir la direction de l'Opéra. En 2013, 47% des billets étaient proposés à un tarif inférieur ou égal à 70 euros. A son arrivée en 2009, Nicolas Joel avait baissé de 5 euros les prix des catégories les moins chères à l'Opéra Bastille.
Mais la baisse de la subvention publique contraint l'Opéra à augmenter ses recettes de billetterie. En 2014, la subvention publique doit atteindre 94 millions d'euros (au lieu de 100 millions il y a quelques années) et la billetterie doit s'établir à 70 millions d'euros, soit 20 millions de plus qu'à l'arrivée de Nicolas Joel aux commandes en 2009.
Sur la période 2012-2015, l'Opéra de Paris a perdu 38,5 millions d'euros de subvention publique (baisse des crédits, gels, prélèvements sur son fond de roulement) soit près de 10% des sommes publiques théoriquement attendues.
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