Un fantasque Falstaff prend son envol à Marseille
Giuseppe Verdi imagine Falstaff à 80 ans, et le présente à la Scala de Milan en février 1893. Ce sera sa dernière oeuvre, mais pas la moindre. Fantasque et enlevée, drôle et tendre, elle est considérée comme une des plus grandes pièces de la carrière du maître.
Cet opéra, tiré en grande partie d'une pièce de William Shakespeare, "Les joyeuses commères de Windsor", relate la farce faite par trois femmes à un cavalier orgueilleux, abruti par les vices, nommé Falstaff. Une histoire d'amour va se glisser dans l'intrigue, entre deux adolescents.
La mise en scène de ce Falstaff est signée Jean-Louis Grinda, directeur de l'Opéra de Monte-Carlo. Il a choisi d'en faire une version colorée, truculente,décalée, présentée une première fois il y a cinq ans sur le rocher. Toute l'action a pour cadre une basse-cour dans laquelle évoluent de drôles de volatiles incarnés par les chanteurs. L'opéra devient ainsi une fable.
C'est donc cette version qui est reprise à l'Opéra Municipal de Marseille, pendant plusieurs jours (du 4 au 14 juin), avec une distribution internationale.
Le reportage de Valérie Smajda et Alexandre Lepinay :
Falstaff à l'Opéra Municipal de Marseille, du 4 au 14 juin 2015.
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