Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo "Moi, femme noire, je peux faire de l'opéra" : quand Jessye Norman a inspiré la jeune soprano française Axelle Fanyo

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
VIDEO. "Moi, femme noire, je peux faire de l'opéra" : quand Jessye Norman a inspiré la jeune soprano française Axelle Fanyo
VIDEO. "Moi, femme noire, je peux faire de l'opéra" : quand Jessye Norman a inspiré la jeune soprano française Axelle Fanyo VIDEO. "Moi, femme noire, je peux faire de l'opéra" : quand Jessye Norman a inspiré la jeune soprano française Axelle Fanyo
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

La jeune espoir de l’art lyrique français découvre un jour la vidéo de la cantatrice américaine chantant "La Marseillaise", en 1989, lors du bicentenaire de la Révolution française. La soprano sait désormais ce qu'elle veut faire dans la vie... Extrait du magazine "13h15 le samedi".

La jeune soprano Axelle Fanyo, 30 ans, a grandi en Seine-Saint-Denis avec son papa togolais et sa maman antillaise. Pendant dix ans, elle s’est pliée à la discipline du conservatoire d’Aubervilliers, avant d’opter pour le chant lyrique l'âge de 21 ans. Ce jour-là, elle rend visite à son père en banlieue parisienne en compagnie de son mari Etienne. Et les souvenirs remontent alors de l’enfance…

"C’est vrai qu’un jour j"ai vu la vidéo de Jessye Norman… chanter La Marseillaise…" se souvient la jeune espoir de l’art lyrique français, en regardant de nouveau ce moment décicif pour elle sur son téléphone portable. En 1989, la soprano américaine entonne l’hymne national sur la place de la Concorde à Paris, dans une robe tricolore signée du couturier Azzedine Alaïa, lors de la commémoration du bicentenaire de la Révolution Française.

"Je veux être comme elle..."

"Jessye Norman, avec le drapeau français, c’est extraordinaire… Je souhaite ce destin à ma fille, commente le papa. C’est symbolique. Cela veut dire : ce pays m’a adoptée, je l’adopte." Axelle et son mari ne manque pas une image de ce moment fort de l’événement mis en scène par Jean-Paul Goude, avec la voix imposante de l’artiste dans la nuit parisienne de juillet qui donne à entendre au monde le message universel de la France.

"C’est vraiment elle qui m’a permis de me dire : moi, Axelle Fanyo, femme noire, je peux faire de l’opéra. Et puis moi, je veux faire ça. Je ne veux pas faire du chœur, je ne veux pas être au milieu. Je veux être comme elle, sur la scène, devant tout le monde, toute seule à chanter La Marseillaise ou n’importe quoi d’autre…"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.