Paul McCartney et le Brexit : "Je n'ai pas encore tranché !"
L'ex-Beatles est en concert à Paris Bercy, lundi soir, pour une unique date parisienne dans le cadre de sa tournée mondiale "One on One". A la veille de son concert, Paul McCartney a indiqué n'avoir pas encore pris sa décision en ce qui concerne une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, lors d'une interview au quotidien "Le Parisien".
Article rédigé par franceinfo
- franceinfo Culture (avec AFP)
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"En Angleterre, c'est la folie en ce moment ! Tous les gens à qui j'en parle passent d'un extrême à l'autre. Je suis comme eux, je n'ai pas encore tranché, c'est très confus dans mon esprit" a-t-il déclaré à moins d'un mois du référendum sur la place du Royaume-Uni dans l'UE. "Je continue d'écouter les arguments, les raisons de rester et de sortir. Mais je suis sûr que la meilleure décision sera prise dans un mois" a-t-il ajouté.
Le concert donné par l'ex-Beatles à Paris Bercy fait partie de la tournée mondiale "One on One" dont le coup d'envoi avait été donné en avril en Californie. Il interprètera des succès couvrant l'ensemble de sa carrière aussi bien en tant que chanteur solo que membre des Wings (son groupe entre 1971 et 1981) et bien sûr des Beatles.
Il a déclaré au journal "Aujourd'hui, je veux en donner aux spectateurs pour leur argent.... Je fais un mix des chansons que les gens ont envie d'entendre et de celles que j'aime jouer".
Après Paris, Paul McCartney devrait également se rendre à Madrid (2 juin), Munich (10 juin) et Berlin (14 juin).
Pour les économistes, le Brexit aurait un impact négatif
Près de neuf économistes britanniques sur dix estiment qu'une sortie de l'UE aurait un impact négatif sur le Royaume-Uni, selon une étude de l'institut Ipsos-MORI publiée fin mai par l'Observer. Pour 88% d'entre eux, une victoire du camp du Brexit au référendum du 23 juin nuirait aux perspectives de croissance de l'économie britannique sur les cinq prochaines années. Pour ses partisans, un divorce avec l'UE libérerait l'économie britannique des règlements et de la bureaucratie européenne et permettrait au Royaume-Uni de négocier seul ses accords commerciaux sans avoir à prendre en compte les exigences des 27 autres Etats membres de l'Union. Le camp du "Bremain" juge au contraire que la Grande-Bretagne plongerait dans la récession en cas de sortie de l'UE, synonyme selon lui de tensions sur la livre sterling, l'emploi et les revenus.
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