Paul Simon repart en tournée pour promouvoir la biodiversité
Cette fondation, qui porte le nom d'un scientifique de Harvard, soutient des projets éducatifs et de recherche sur la biodiversité et les vies étroitement liées des différentes espèces de la planète. Edward Osborne Wilson, un expert de renom sur les fourmis, affirme que la planète traverse sa sixième grande extinction d'espèces : la destruction des forêts tropicales, le changement climatique et d'autres actions humaines provoquent la disparition d'espèces à un rythme rapide.
Paul Simon, qui a annoncé cette tournée sur le site de défense de l'environnement Mongabay lundi, a raconté avoir rencontré Edward Wilson en 2007 et s'est dit frappé quand il lui a dit que "la Terre est un joyau, mais elle est en voie de disparition". "Ça va prendre du temps, peut-être 100 ans, peut-être 200, pour arrêter ça. Mais nous le pouvons, et après ce sera comme vivre au paradis", a estimé le chanteur américain. "Mais (E.-O. Wilson) a dit que ça allait seulement prendre 75 à 100 ans pour faire (de la Terre) un lieu de désolation", a-t-il ajouté.
Alors que des responsables de l'administration du président Donald Trump mettent en doute le consensus des scientifiques en matière de changement climatique, Paul Simon a qualifié le message du chercheur d'optimiste. "C'est plus enthousiasmant de cette manière là que la peur", a-t-il déclaré.
Simon, qui a formé auparavant un duo mythique avec Art Garfunkel, a publié un album de ses morceaux les plus connus comme "Bridge over Troubled Water" et "Mrs. Robinson" et a contribué à populariser la "world music" avec l'album de 1986 "Graceland", enregistré avec des musiciens sud-africains en plein apartheid. Le chanteur avait évoqué sa retraite en 2016 depuis son quartier natal des Queens, à New York. Mais il est remonté sur scène depuis, à la convention du parti démocrate et lors d'une tournée en Europe.
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