Plus que quatre candidats pour la reprise de la salle Pleyel
Le groupe Fimalac de Marc Ladreit de Lacharrière, Universal Music -Eurosites (qui possède l'Olympia), la société de production Morgane Groupe et l'indépendant Jean-Marc Dumontet/DB investissement (Le Point Virgule, Bobino, Théâtre Antoine) sont toujours sur les rangs.
Le groupe Lagardère s'est retiré récemment, après le site Vente-privée.com et le consortium Nous Production/Magma Cultura/MK2 Vision.
La procèdure en cours pourrait retarder le choix du futur opérateur
Le choix du futur opérateur de la Salle Pleyel est toutefois suspendu à une décision de justice, après la procédure lancée par la femme de l'ancien propriétaire de la salle, Marie-Christine Tarditi.
"L'attribution de la convention reste conditionnée au jugement de la cour d'appel de Paris prévu le 16 décembre prochain", précise la Cité de la musique dans un communiqué lundi.
"Sous cette réserve, le choix final du candidat, qui appartient au conseil d'administration de la Cité de la musique, pourra être annoncé au début de l'année prochaine", a encore indiqué la Cité de la musique, démentant en filigrane des informations de presse selon lesquelles elle aurait demandé l'arbitrage de la ministre de la Culture Fleur Pellerin.
La Cité de la musique, qui va ouvrir le 14 janvier la Philharmonie de Paris, dans le nord-est de la capitale, comptait à l'origine conclure d'ici fin décembre un contrat de concession de la salle Pleyel à un opérateur privé, à la condition expresse qu'on y joue plus de classique.
Mais Marie-Christine Tarditi, qui conteste la vente pour 60,5 millions d'euros de la salle en 2009 à la Cité de la musique, a obtenu que le tribunal de commerce interdise la signature de la concession, à titre conservatoire. La cour d'appel de Paris doit se prononcer le 16 décembre sur la compétence du tribunal de commerce.
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