Avec son single "La flemme", Agathe Denoirjean raconte le bonheur de ses journées canapé

"Tu voyages pas / Mais tu passes ta vie en mode avion / Tout le monde s'envole / Comme ta motivation". Les paroles d'Agathe Denoirjean résument en quelques mots l'un des plaisirs des jeunes adultes des années 2020 : rester dans son canapé à ne rien faire. 

Le nouveau single de cette artiste originaire de Limoges est d'ailleurs bien nommé La flemme. Auparavant à la guitare seule, la jeune femme de 25 ans a poussé les murs pour ajouter une grosse pincée d'électro dans sa nouvelle production. "Ce qui est bien avec la musique électronique, c'est que ça ouvre le champ des possibles. J'avais vraiment besoin de ça, car avec la guitare je ne peux pas retrouver la puissance ou l'énergie que je voulais avec de grosses basses. J'avais besoin d'exploser cette barrière", confie Agathe Denoirjean.

Elle poursuit avec l'assurance de ceux qui enfoncent les premières portes du chemin vers le succès. "La Flemme, c'est un nouveau virage artistique pour moi et je dois dire que c'est l'univers, le style que je visais depuis que j'ai commencé à faire de la musique et j'arrive enfin à faire ce que je veux depuis le début. Ce confinement m'aura permis d'approfondir mon univers".

Le succès est au rendez-vous puisqu'une plateforme de l'industrie musicale a sélectionné La flemme sur l'une de ses playlists. Un succès frémissant qui a poussé l'artiste à partir se ressourcer chez elle à Limoges, d'où elle était partie depuis plusieurs années. "C'était le bon moment pour retourner à la maison, puis retrouver du calme. Maintenant qu'on a tout ce qu'il nous faut et que les relations sont faites, on peut se permettre de rentrer à la maison". C'est là, dans la campagne du massif central, qu'Agathe Denoirjean réfléchit déjà quelle suite musicale donner à La flemme. 

En attendant, la chanteuse sera sur la scène de l'Urban Empire Festival à Limoges le 27 août. Ses fans devront vaincre la flemme pour sortir de chez eux et danser au rythme des basses.