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Contrôle de l'image des stars coréennes : une enquête policière contre une figure de la K-pop, G-Dragon, pour usage de drogue

Alors que la législation s'est durcie en Corée du Sud sur la consommation et le trafic de stupéfiants, le monde du show-biz fait l'objet d'investigations policières accrues. Récemment visé, G-Dragon, du très célèbre groupe BigBang, n'est pas un cas isolé.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
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Temps de lecture : 2min
Le chanteur Kwon Ji-yong alias G-Dragon pose lors du photocall précédant le défilé de la collection Haute Couture Femme Printemps-Été 2020/2021 de Chanel à Paris, le 21 janvier 2020. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Le rappeur de K-pop et star du groupe BigBang de Corée du Sud, G-Dragon, de son vrai nom Kwon Ji-yong, est le dernier d'une longue série de personnalités du monde du divertissement à faire l'objet d'investigations pour usage de drogues, dans un pays qui a durci sa législation sur la consommation et le trafic de substances illicites. La police du quartier d'Incheon a rapporté avoir "ouvert une enquête" à l'encontre de G-Dragon, sans plus de précision. Le rappeur, influenceur dans les domaines musical et vestimentaire, avait été interrogé pour usage de cannabis en 2011 avant d'être relâché sans charge.

La vente de cannabis passible de prison à vie

Le président Yoon Suk Yeol a appelé cette année à des mesures plus strictes pour éliminer le trafic de stupéfiants, dans un pays où la vente de cannabis est passible d'une peine de réclusion à vie. La loi sud-coréenne est également très sévère en matière de consommation de stupéfiants, même à l'encontre d'usagers revenant en Corée du Sud avec du cannabis acquis légalement à l'étranger.

Fumer du cannabis synthétique, qui figure parmi les substances psychoactives faisant l'objet de la réglementation la plus sévère en Corée du Sud, est passible d'une peine allant jusqu'à 10 années de prison ou d'une amende de 100 millions de wons (75 332 dollars).

Les stars coréennes visées 

Il y a moins d'une semaine Lee Sun-kyun, un des acteurs principaux du film primé Parasite a été accusé d'usage de cannabis et d'autres psychotropes. Début octobre, un autre comédien célèbre en Corée du Sud, Yoo Ah-in, a été inculpé pour usage de stupéfiants. Des peines de prison ont par ailleurs été prononcées à l'encontre de membres du groupe BigBang, l'un des plus florissants avec au moins 140 millions de disques vendus dans le monde depuis ses débuts en 2006.

T.O.P, un rappeur du groupe, qui a révélé en mai l'avoir quitté, s'est vu infliger une peine de prison avec sursis en 2017 pour usage de cannabis. Pour un autre motif, Seungri, autre chanteur de la formation, s'est retiré du show-business en 2019, avant d'être condamné à 18 mois de prison pour avoir notamment proposé des femmes à de potentiels investisseurs en vue de relations sexuelles.

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