Parcels, entretien sur un air de vacances à Rock en Seine
Fond de scène paillettes et sourires béats, le show des Parcels sur la scène Cascade est un intermède rafraîchissant et plein d'humour alors que l'été se termine. Ce sacré groove, ces harmonies vocales et ces nappes de synthé sentent bon les vacances. Avec leurs pattes d'éph et leurs déhanchés energiques, ils pourraient passer pour un groupe de disco. Riffs funky, yatch rock, pop...Mais pas seulement. Les Parcels ont aussi terminé leur set par un titre électro lourd aux basse saturées. De quoi faire onduler le public parisien.
Originaire de Byron bay, la ville la plus à l'Est de l'Australie, Ils ont troqué leurs longs cheveux contre des coupes de Beatles. Sur scène, les Parcels s'extasient " Vous savez, pour nous, jouer la nuit sur un festival, c'est quelque chose!". Un signe d'ascension pour le groupe fondé au lycée. Après un premier EP enregistré par leurs soins, dans le garage d'un café-patisserie du nom de " Parcel", Louie, Patrick, Noah, Anatole et Jules se sont installés à Berlin, base de repli pour partir à la conquête de la scène européenne.
Vous jouiez dans des groupes aux styles différents avant les Parcels, comment êtes vous arrivés à vous mettre d'accord?
A force de jouer, et autour d'un amour commun pour la musique groovy. Jack jouait dans un groupe de métal avant, mais c'était du métal qui "groovait", il y avait des similarités. Et les autres jouaient déjà de la funk instrumentale en groupe. Mais il n'y avait pas assez de groove dans cet ensemble de funk... Et trop de groove dans le groupe de métal!
Oui, mais surtout avant, la première fois qu'on est venu à Berlin. On à découvert ce genre de musique éléctronique, on s'est dit "il faut qu'on l'utilise!" Et ensuite... On à juste grandit en tant que groupe et réalisé qu'on devait travailler sur notre propre son. Il y a un peu d'électro oui, mais ce n'est pas notre seule inspiration. Cinq mecs derrières des machines, ce n'est pas nous. Mais on aime l'idée de faire une musique qui sonne éléctronique avec nos instruments.
Vous avez collaboré avec les Daft Punk. Vous avez quelque chose à voir avec la "French Touch"?
On s'est vraiment reconnu à travers beaucoup de musiciens Français. Tout ceux avec qui on a pu jouer n'étaient pas égocentrés, ils avaient l'air heureux de collaborer, de nous accueillir... Après cette collaboration, on a eu cette tournée avec Phoenix. C'était une vrai reconnaissance de cette scène "French Touch".
Mais oui, c'est ce qui est bien dans un album: tu peux vraiment explorer et faire quelque chose de progressif. Quand Jules est arrivé avec la première ligne de basse, on e essayé de poser une mélodie mais ça ne fonctionnait pas. C'était un moment ou il y avait tout cette pression pour faire des singles, qui doivent être très pop. Alors, on s'est dit "oublions ce que l'on est censé écrire, et faisons un petit périple experimental". On a dû passer deux jours à s'éclater avec cette chanson, et à s'écarter des structures pop.
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