"Sympho Pop" : quand la pop s'habille de classique
Les musiciens de "Gradus Ad Musicam" disposent d'une solide formation classique, éprouvée aux concertos de Mozart ou aux sonates de Bach, leur répertoire habituel. Pendant ces répètitions, ils s'accordent aux voix du groupe Orwell, de Laura Cahen ou du chanteur Manuel Etienne, sur des mélodies populaires dopées aux envols symphoniques.
Reportage : France 3 Lorraine M. Boudiba / M. Mohammad / M. Hennequin / T. Mahut
On a essayé de garder une dimension pop dans le sens où la mélodie est privilégiée. Il y a toute une partie de la chanson fraçaise comme Léo Ferré ou Jacques Brel qui faisait appel à un orchestre, mais celui-ci était souvent un "tapis" derrière une chanson. L'orchestre n'était pas forcément marquant. Nous, on s'est attelés à choisir des chansons où l'orchestre apporte une vraie dynamique à la chanson, un embellissement d'une mélodie".
Jérôme Didelot
Orwell
Héritiers des Beatles
Avant de lancer son orchestre classique dans l'élaboration de "Sympho Pop", le directeur artistique, Renaldo Greco, a réécouté les Beatles. Tout particulièrement ces morceaux impulsés par le producteur Georges Martin, lui-même musicien classique : "Day in the Life", "Strawberry Fields Forever", des titres marqués par l'ampleur des arrangements symphoniques. "Quand George Martin s'est permis de leur proposer des choses avec des instruments accoustiques et une science de l'arrangement issue de toute cette culture classique, la musique des Beatles a explosé et ils ont pondu les chefs d'oeuvre qu'on connaît. 50 ans plus tard ,on est héritiers de ça.""Sympho Pop", le 28 janvier, s'annonce comme un hommage aux arrangeurs de génie qui ont creusé le sillon de la pop symphonique.
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