Cet article date de plus de cinq ans.

Le rappeur Kaotik 747, subventionné par la ville de Nice, dénonce la violence contre pompiers, SAMU et forces de l'ordre

Soutenu par le maire de Nice et le préfet des Alpes-Maritimes, le rappeur Kaotik 747, prend dans un clip la défense des pompiers, des membres du Samu et des forces de l'ordre.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le rappeur niçois Kaotik 747 dans le clip de #Projet18. (SAISIE ECRAN DU CLIP #PROJET18 DE KAOTIK 747)

Le rappeur niçois Kaotik 747 a sorti jeudi un clip pour dénoncer les agressions contre la police et les secours. Inspiré de faits racontés par les pompiers, le clip de #Projet18 met en scène un jeune qui caillasse les pompiers du toit de son immeuble et s'aperçoit ensuite que c'est sa propre mère qui les a appelés. Les secours doivent faire demi-tout et son père s'effondre, victime d'un malaise cardiaque.

On ne peut pas applaudir nos pompiers, nos forces de l'ordre juste après les attentats et aujourd'hui les caillasser et être violents avec eux.

Kaotik 747
"C'est d'une actualité brûlante", a commenté le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez, évoquant, sans donner de chiffres, "une hausse inquiétante des violences contre les personnes dépositaires de l'autorité publique" et remerciant le chanteur Karim Bouchagour, alias Kaotik 747, pour son initiative.

Le clip du rappeur Kaotik
Le clip du rappeur Kaotik Le clip du rappeur Kaotik

Kaotik 747 veut faire de Nice "une ville de rap positif"

Kaotik 747, alias Karim Bouchagour, défend un rap bienveillant et positif. Refusé par des maisons de disque qui jugeaient son rap "trop propre", Kaotik a sorti son dernier clip lors d'une projection en présence du maire de Nice Christian Estrosi et du préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez.

"Nice n'est pas connue comme une ville de rap. Après ce projet, ça va changer. Nice va devenir une ville de rap mais de rap positif"." a lancé Kaotik 747, très ému sous sa casquette noire, portée sur un jogging à l'effigie de l'OGC, le club de football niçois qui le parraine, et un T-shirt militant "Sans Arme Ni haine Ni violence".

Devant des fans et des figurants du clip, il a mis en garde : "France, ne t'étonne pas qu'une partie de ta jeunesse soit vulgaire et violente. Regarde les clips que ta jeunesse regarde : armes, insultes, clichés, la course au buzz... J'ai fait ce choix de ne pas rentrer dans cette case et de développer des thèmes que j'aime."

Il a résumé "N'oubliez jamais que derrière l'uniforme, il y a un homme, une femme, une vie, un coeur qui bat et que cet uniforme vous sauve!". 

Le clip a reçu une aide à la réalisation et à la diffusion de la ville de 10.000 euros. La moitié des  bénéfices du visionnage doit revenir à des associations oeuvrant pour les enfants pupilles de la Nation qui ont perdu un parent dans l'exercice d'une mission de secours.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.