Longtemps soutien de Trump, le rappeur Kanye West dit avoir été "utilisé"
My eyes are now wide open and now realize I’ve been used to spread messages I don’t believe in. I am distancing myself from politics and completely focusing on being creative !!!
— ye (@kanyewest) 30 octobre 2018
Un soutien affiché à Donald Trump
Fin avril, Kanye West avait tweeté son amour pour son "frère" Donald Trump, posant même avec une casquette "Make America Great Again", slogan de campagne de l'ancien promoteur immobilier, et revendiquant sa liberté d'expression et d'opinion.
You don't have to agree with trump but the mob can't make me not love him. We are both dragon energy. He is my brother. I love everyone. I don't agree with everything anyone does. That's what makes us individuals. And we have the right to independent thought.
— ye (@kanyewest) 25 avril 2018
L'artiste avait expliqué vouloir sortir d'un système normatif, selon lui, qui rangeait systématiquement les Noirs américains dans le camp démocrate. Sa relation avec Donald Trump a connu son apogée le 11 octobre, lorsque le président américain a reçu "Ye", l'un des surnoms du rappeur, à la Maison Blanche. Coiffé d'une casquette "Make America Great Again", Kanye West s'était livré, devant Donald Trump et les médias, à un monologue énigmatique de dix minutes.
"Je vais vous dire quelque chose, c'était assez impressionnant", avait alors commenté Donald Trump.
Le divorce idéologique
Avant de faire son annonce, Kanye West avait dit sur Twitter soutenir un renforcement de la législation sur les armes, à laquelle Donald Trump est opposé. Il avait également appelé à l'"amour et la compassion pour les gens qui demandent l'asile et les parents qui se battent pour protéger leurs enfants de la violence et la guerre".
I support those who risk their lives to serve and protect us and I support holding people who misuse their power accountable.
— ye (@kanyewest) 30 octobre 2018
I believe in love and compassion for people seeking asylum and parents who are fighting to protect their children from violence and war.
Une référence à la caravane de Centraméricains qui traversent actuellement le Mexique pour rejoindre les Etats-Unis et que Donald Trump a annoncé vouloir stopper, notamment grâce au renfort de 5 000 militaires.
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