Nicki Minaj sort un court métrage en parallèle à "The Pinkprint"
Dans ce court-métrage de 16 minutes, la rappeuse numéro un aux Etats-Unis y apparaît moins outrageuse que dans ses clips provocateurs récents, tels l'hyper sexuel "Anaconda" ou le très controversé "Only" qui reprenait les codes esthétiques du nazisme (elle a depuis présenté ses excuses, assurant n'avoir pas réalisé les similarités et ne pas nourrir de sympathie pour l'idéologie nazie).
Comme sur cet album qui surprend par son côté introspectif, Nicki Minaj démontre ici une autre facette de son talent. Elle y apparaît plus vulnérable, et même plus sentimentale que jamais, alors même qu'elle a vécu une rupture difficile récemment - "if it was an album, it would be a classic" (si c'était un album, ce serait un classique"), rappe-t-elle sur "I Lied" au sujet de cette histoire d'amour.Surtout, la New Yorkaise originaire de Trinidad chante autant qu'elle rappe sur ce disque et dans ce court-métrage.
Entourée d'une nuée d'invités, dont Drake, Lil Wayne et Beyoncé (pour le meilleur duo du disque "Feeling Myself"), Nicki Minaj fait tomber (un peu) sa myriade de masques sur cet album, pour laisser entrevoir la femme sensible derrière la "bitch" grande gueule.
Nicki Minaj "The Pinkprint" (Cash Money Records/Universal)
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.