: Vidéo L'autotune, son enfance dans les quartiers Nord… L'Algérino raconte
Brut a rencontré le rappeur L'Algérino chez lui, à Marseille.
Il a grandi à La Savine à Marseille où il garde de bons souvenirs. Selon lui, c'est une période de sa vie où il ne se rendait pas compte de la précarité qui l'entourait. "Quand tu arrives vers la vingtaine et que tu essaies de te projeter dans l'avenir, c'est là que tu commences à te poser des questions quand tu es issu des quartiers", raconte le rappeur. "Tu vivais un peu coupé du monde", ajoute-t-il.
Dans sa jeunesse, il y a aussi un événement qui l'a marqué. Ibrahim Ali, un membre d'une association dont l'Algérino faisait partie, a été tué par des colleurs d'affiches du Front National. "C'est un crime raciste", tonne-t-il.
Une rencontre décisive
Aujourd'hui rappeur aux 6 millions d'abonnés, l'Algérino a commencé sa carrière avec "des gens qui étaient vraiment basés que sur du texte." Alors qu'il était à la fac, il a rencontré Akhenaton, membre emblématique du groupe IAM. "Il y a eu un très, très bon feeling", se souvient le rappeur. Ce fut un moment-clé dans sa carrière puisque qu'il lui a proposé de faire un album et de partir en tournée avec IAM. "IAM, c'était juste un groupe qui a bercé ma jeunesse." Aujourd'hui, L'Algérino est beaucoup suivi. Il compte 6 millions d'abonnés sur les réseaux sociaux.
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