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Yemgui et les saboteurs, à l'intersection de l'occitan et du rap
"Yemgui et les saboteurs", c’est un groupe de Limoges qui allie dans ses textes de rap l’occitan et le français. De quoi nous donner envie de redécouvrir le patrimoine culturel du sud ouest, mis en valeur tout en humour et subtilité.
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Si la démarche de Guilhem (Yemgui en occitan) peut sembler curieuse de prime abord, mêler rap et occitan entre en fait parfaitement dans l’ordre des choses. En effet, quoi de plus naturel pour le rap, descendant des chansons de troubadours, d’être aujourd’hui encore chanté dans la langue des troubadours, l’occitan ? Sans compter que, comme le souligne Papet Jali de "Massilia", un autre groupe de musique en occitan, la langue peut être interprétée comme un « refus de l’establishment », un symbole de contre culture qui irait à ce titre de pair avec le rap. De plus, l’occitan a le potentiel pour renouveler le rap français en lui apportant une dose généreuse d’originalité.
Guilhem, originaire du sud-ouest de la France, a grandi baigné dans l’occitan. Son père, était l'un des fondateurs de la Calandrette, une école de Limoges où tous les cours sont dispensés en occitan. Parfaitement à l’aise dans les deux langues, Guilhem puise dans chacune d’elles pour enrichir du mieux possible les sonorités de ses textes.
Reportage : F. Petit / T. Milon /J -F. Andieux / S. Lamare
En 2014, ce rappeur du collectif Harakiri devient lauréat du dispositif "Limousin, des voix des lieux" qui aide les jeunes musiciens à se professionnaliser. A l’origine Guilhem chantait seul, mais il est par la suite rejoint par trois musiciens et une chanteuse. Ensemble, ils forment le groupe "Yemgui et les saboteurs". Les instruments utilisés sont très variés - percussions, hautbois du Poitou, flûte, chabrette, guitare – le tout agrémenté de sonorités électroniques. Sur un ton ironique et incisif, les mots révoltés de Guilhem s'attaquent à l’absence de sens et au vide de l’existence.
Guilhem, originaire du sud-ouest de la France, a grandi baigné dans l’occitan. Son père, était l'un des fondateurs de la Calandrette, une école de Limoges où tous les cours sont dispensés en occitan. Parfaitement à l’aise dans les deux langues, Guilhem puise dans chacune d’elles pour enrichir du mieux possible les sonorités de ses textes.
Reportage : F. Petit / T. Milon /J -F. Andieux / S. Lamare
En 2014, ce rappeur du collectif Harakiri devient lauréat du dispositif "Limousin, des voix des lieux" qui aide les jeunes musiciens à se professionnaliser. A l’origine Guilhem chantait seul, mais il est par la suite rejoint par trois musiciens et une chanteuse. Ensemble, ils forment le groupe "Yemgui et les saboteurs". Les instruments utilisés sont très variés - percussions, hautbois du Poitou, flûte, chabrette, guitare – le tout agrémenté de sonorités électroniques. Sur un ton ironique et incisif, les mots révoltés de Guilhem s'attaquent à l’absence de sens et au vide de l’existence.
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