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Rock en Seine 2016 : ces festivaliers du dimanche

Ils arpentent les allées, sont posés dans l'herbe ou attendent le prochain artiste. Culturebox dresse le portrait de plusieurs festivaliers rencontrés entre deux concerts à de Rock en Seine ce dimanche.
Article rédigé par franceinfo - Adrien Morcuende
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Henri ou l'éclectisme incarné 
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

1.
Henri, le senior de tous les dancefloor
Il est près de 18h41 quand il est pris en flagrant délit de déhanchement du côté du Dancing. Henri, 70 ans et toujours le rythme dans la peau, est un habitué des lieux. Normal, il habite à Pont de Sèvres, autant dire à côté. S'il n'a pas manqué une seule édition de Rock en Seine depuis quatorze ans, il est aussi un inconditionnel de la technoparade. Pas le temps de répondre à plus de questions, c'est déjà l'heure de remonter sur le podium! Henri n'est pas sûr que son éternelle jeunesse vienne de là. Nous, on n'en doute pas une seconde. On le retrouvera quelques minutes plus tard, inarrêtable, devant les Sum 41. 
Henri, 70 ans, a le rythme dans la peau
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

 

2.
Eva, une Toulousaine en mode chill

Posée dans l'herbe de l'esplanade, à deux pas de l'acceuil,  Eva profite tranquillement de l'ambiance du festival. "On se pose, on fume, on boit". Vaste programme donc, même si la jeune fille aurait pu ajouter "on dort", son ami le plus poche profitant d'une brève accalmie auditive pour se faire une petite sieste. Pour ce qui est des concerts, la Toulousaine, débarquée du train vendredi, retient d'abord le passage de La femme (qu'elle adore) hier. Les autres groupes, elle les a découvert au fil de ses déambulations. Eva veut bosser dans le milieu de la musique. Elle sait au moins qu'ici, elle est à bonne école. 

Eva profite de ce cru 2016 depuis vendredi
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

 

3.
Louis, Caro et Milan : princes de Lu et canapé gonflable

Ils vous diront que le style clown n'est que le fruit d'un malentendu. Louis, Caro et Milan sont trois potes rencontrés quelques minutes avant le concert de Chvrches, à quelques mètres de la scène de l'industrie. Le premier, qui était déjà venu l'année passée, a plutôt bien aimé Sigur Ros. Les deux autres, en couple, ont particulièrement apprécié Sum 41 ("j'avais quinze ans une deuxième fois" confie Caro). Tous regrettent avoir manqué le duo rap Casseurs Flowters, gros morceau de la programmation d'hier. Tout ça à cause de la queue infernale à l'entrée du festival ! Un canap', des petits princes et c'est déjà oublié. 

Le trio sur son canapé gonflable, OKLM. 
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

 

4.
Mathieu et Jeannot : croquer la musique à pleines dents

"On est ensemble depuis deux mois". "On", c'est Mathieu, tout juste la trentaine, et Jeannot, son croco avec qui, visiblement, il partage aussi les playlists sur Youtube. Il est environ 19h20 quand nous les croisons avec leur potes au milieu des allées poussiéreuses du festival. Eux non plus ne sont pas à leur première édition de Rock en Seine. Et comme beaucoup, ils ont pris leur pied/patte devant La femme. Pour le reste, les souvenirs sont flous : "Il y avait un mec sur la scène de la Cascade hier soir qui pleurait parce qu'il s'était coincé l'orteil dans la porte de l'amour". Ah. Malgré d'intenses recherches, on n'a toujours pas trouvé l'identité du malheureux en question. 

Mathieu et Jeannot, en couple "depuis deux mois"
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

 

5.
Sylvie, d'un classique à l'autre

C'était sa toute première fois à Rock en Seine. Accoutumée à l'univers de la musique classique, Sylvie n'a cependant pas l'air déçue du voyage (elle vient de l'Essonne) pour ce baptême. "Editors, c'était plus plus plus!", s'enthousiasme-t-elle avant d'évoquer un second coup de coeur, Royal Republic, programmé le premier soir sur la scène Pression Live. Au vu du programme qu'elle tient entre ses mains, où les noms de groupes sont plus entourés au stylo les uns que les autres, on se doute qu'elle et ses amis n'ont pas voulu en perdre une miette. Le compte-rendu est même d'ailleurs très détaillé. Et quand on lui demande pourquoi le style Bugs Bunny (ou Lapin crétin, au choix) : "Pour faire l'andouille !". 

Sylvie a revu ses classiques mais pas ceux qu'elle croyait
 (Adrien Morcuende / Culturebox)



 

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