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Rock en Seine 2016 : revivez tous les temps forts du samedi

A Rock en Seine, les 34 degrés à l'ombre n'ont pas découragé les amateurs alléchés par le programme excitant de samedi. Culturebox vous fait revivre cette deuxième journée conclue par un somptueux concert de Massive Attack.
Article rédigé par franceinfo - Laure Narlian, Anaïs Cherif, Olivier Flandin, Adrien Morcuende et Pierre-Yves Grenu
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 16 min
Massive Attack à Rock en Seine
 (Culturebox)
00.24 Massive Attack joue une version épique de "Safe From Harm", l'un de leurs classiques, une chanson de leur premier album chérie des fans. Le sample puissant de "Stratus" de Billy Cobham sert de base à un malestrom inouï accompagné sur les écrans de phrases clignotantes électroniques et génialement anxiogènes - ce monde, c'est le nôtre. Puis le groupe emmené par 3D quitte la scène. Sur l'écran défile alors sobrement sur fond noir "Je suis Paris, Je suis Orlando, Je suis Bruxelles, Je suis Bagdad, Je suis Nice, Je suis Kaboul." Et le si fin "Je suis Ici". Puis "Nous Sommes Tous Dans Le Même Bateau." Le noir s'est fait. Vont-ils revenir ? Oui. Pour le Graal ultime de l'envoûtement musical : "Unfinished Sympathy". On n'est pas prêts de s'en remettre.

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00.09 Neuf minutes après minuit, la rumeur prend corps : Tricky, canal historique de Massive Attack au sein du Wild Bunch, rejoint ses anciens camarades sur scène. Un événement, même si la collaboration studio avait déjà été réamorcée cette année avec le titre joué ce soir "Take it there". Tricky est d'ailleurs le seul à jouer à domicile : il habite Paris depuis plusieurs années. 

00.00 Belle surprise ! Izia fait son entrée sur scène aux côtés des Naive New Beaters pour le très sexy "Heal tomorrow". "On vous remercie d'avoir boycotté Massive Attack. Un groupe qu'on kiffe ! " dit encore le chanteur avant d'annoncer la fin du concert.
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23.36 "Hey ! Ceux qui sont assis au fond, tu viens danser ? C'est samedi soir quand même ! Alors tu viens danser avec les potos !" Le ton du concert de Naive New Beaters est donné, avec le français toujours aussi exotique de leur impeccable chanteur David Boring. Vêtus de combinaisons de peintres,  le chantier d'une vaste fête est lancée ! "Ça fait 6 ans qu'on n'est pas venus à Rock en Seine, mais ça veut pas dire qu'on est un vieux groupe." Suffisamment vieux tout de même pour alterner tubes anciens et titres de leur nouvel album "À la folie" qui porte plutôt bien son nom ce soir.
Naïve New Beaters à Rock en Seine
 (Olivier Flandin / Culturebox)
"We need some girls, qu'elles montent sur les épaules ! Les autres, vous faites des patates avec les bras !" Le concert de Naïve New Beaters marque un pas de plus vers la folie, et les filles obéissent aux festives injonctions du groupe au détriment des dos fatigués de leurs petits amis. Une ambiance dancefloor qui contraste très fortement avec celle du concert de Massive Attack que l'on entend au loin lors des rares baisses de volume entre les morceaux.

23.20 Au bout du site de Rock en Seine, juste avant la sortie, DJ Chloé happe les festivaliers pour une dernière suée au bien nommé espace Dancing. Sa techno supposément cérébrale mais groovy s'y entend sacrément pour faire se tordre les corps. Croyez le ou non, les plus cuits des festivaliers (euh, nous au hasard) se la donnent sans retenue. Dans notre cas, cela s'appelle réveiller les morts !
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23.10 La scène est plongée dans une pénombre élégante, seule une douche de lumière éclaire violemment le chanteur Horace Andy, un vétéran du reggae, qui ouvre majestueusement le concert avec "Hymn of The Big Wheel". Derrière les deux synthés et les deux batteries, un impressionnant dispositif de LED envoie des messages. "A quoi sert la vie ?", "Servir le bien commun", "Je n'ai pas d'éthique", "Qu'en pensez-vous ?"... Massive Attack est à Rock en Seine et le collectif est venu avec la ligne de basse puissante qui a imposé son style depuis 25 ans. Lourde et vibrante, traversante.
  (Culturebox)
Bonne surprise, le groupe alterne avec élégance les morceaux historiques, extraits de "Mezzanine", et des titres plus récents (essentiellement de l'album "Heligoland"), porteurs d'une électro vénéneuse et glacée. Evidemment, on est très loin de l'hymne à la joie d'Edward Sharpe, le précédent locataire de la scène mais la bande de Bristol, qui inventa le trip-hop avec Portishead et quelques autres, n'a jamais fait dans la ritournelle. Le public est curieux et concentré. L'écran affiche désormais des logos, des blasons, des partis politiques... Au fur et à mesure des morceaux, des musiciens rejoignent ou quittent le groupe. Sur la grande pelouse de Saint-Cloud, l'ambiance est planante.  

22.00 Après le déluge de décibels de la journée, le climat de recueillement qui prévaut au concert de Sigur Ros est un soulagement. Les Islandais proches de Radiohead ménagent leur effet. En prélude à leur arrivée, une projection de forêt occupe la scène. Textures chuchotantes et blips électroniques plantent le décor, majestueux et subtilement hanté, avant que ne jaillisse dans la nuit la voix de fausset élégiaque du chanteur Jonsi. 
  (Olivier Flandin / Culturebox)
Après un petit jeu de cache cache, le groupe ayant visiblement déserté les planches, Sigur Ros apparaît enfin en pleine lumière et monte en puissance. Arc-bouté sur sa guitare, Jonsi use de son fameux archet et ses miaulements font taire l'assistance. 
  (Olivier Flandin / Culturebox)
De même qu'on a un peu peiné ces dernières années à suivre les divers projets arty qui ont ponctué la visibilité de Sigur Ros, la monotonie et l'énergie de désolation grinçante du concert finissent par avoir raison de notre attention. Le public, qui les ovationne jusqu'au bout, n'est visiblement pas du même avis. 

21.50 Edward Sharpe and The Magnetic Zeros achèvent leur set dans une ambiance très décontractée. Sono coupée, musiciens partis, le chanteur traîne toujours sur le devant de la scène pour embrasser chaque spectateur du premier rang. La communion s'éternise... 

21.30 "Elles assurent les mamies punk !". La jeune fille qui a trouvé l'expression tout en pogotant (très gentiment) avec sa copine a effectivement l'âge d'être la petite fille des énergiques femmes de L7 qui signent leur grand retour. Grunges avant Nirvana, elles ont fondé leur groupe en 1985 dans l'idée de faire du rock féministe. Une bonne recette visiblement pour se maintenir en forme ! 
  (Olivier Flandin / Culturebox)

21.20 Un look et un état d'esprit hippie assumé, le timbre du chanteur (Alex Ebert) qui rappelle celui de Springsteen, Edward Sharpe and The Magnetic Zeros amènent leurs bonnes vibrations sur la grande scène. On chante Lennon et on communie dans la joie. Alex Ebert disparaît dans le public pour des étreintes qui n'en finissent pas. Fermons les yeux, et nous voilà sur la route de Kerouac, plongés dans le "Peace and Love" des années 70. Un très joli moment hors du temps, assuré par des musiciens expérimentés et sincères. 
  (Gilles Scarella / Studio FTV)

20.44 "Sur la planche", l'un des plus gros hits de La Femme dédié au surf, débarque alors que la fin du show approche. Le public est aux anges. "C'est l'heure du dernier morceau. Est-ce que vous êtes anti-taxi ? On veut que ce soit la décadence."

20.30 Nusky et Vaati terminent leur set éclair avec le bien nommé "Goodbye" et les premiers rangs de la petite scène Ile-de-France reprennent en choeur le refrain.

20.15 Difficile de résister à la pop chaloupante de Papooz. Les Parisiens jouent à domicile et on sent un grand plaisir dans le jeu et les regards complices avec le public. Effluves de Bossa et de musique africaine  se marient à merveille avec les sons de guitares rock et funky et aux batteries sixties. Parfait pour accompagner le coucher de soleil tout en douceur et en légèreté. Petit cadeau de Papooz pour terminer leur concert : un inédit à paraître sur le prochain album, "si on es pas mort d'ici là", disent-ils. Ça casse un peu l'ambiance...

20.11 Nusky et Vaati ont déjà leur public. Le chapiteau de la scène Ile-de-France est bondé. Le duo beatmaker/rappeur enchaîne le délicieux "Doucement" avec "Katsumi". Vaati n'est pas seulement talentueux derrière les machines, il assure aussi à la guitare sur "Lui Dire". Nusky, très habité, prend un malin plaisir à mimer ses paroles.
La Femme, samedi à Rock en Seine 2016.
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

20.08 La Femme emporte le public à bord de son univers. Prochain arrêt "Elle ne t'aime pas". Mais ça marche aussi pour les filles : "il ne t'aime pas", précise le chanteur Marlon, à la coupe multicolore façon perroquet des îles. "Merci d''être aussi chauds ! le prochain morceau est dédicacé à tous les planeurs. le soleil se couche, il faut planer." L'un des bassistes est vêtu de blanc et d'un bandana rouge. Visiblement, le gars sort direct des fêtes de Bayonne. On ne croyait pas si bien dire : "On dédicace la prochaine chanson aux fêtes de Bayonne, aux festivaliers et aux fêtards ! C'est un morceau qui parle de Strasbourg Saint-Denis."

19.54 Sur la scène de le Cascade, c'est l'heure de La Femme devant une marée humaine. Avec leur look improbable, les Français chantent un de leur derniers titres, "Où va le monde ?", à paraître sur leur deuxième album "Mystère". "Le nouvel album sort la semaine prochaine, alors on a quelques surprises... La prochaine chanson s'appelle 'Mycose'". Je suis sûr qu'il y a quelqu'un dans le public qui a une mycose, alors levez les bras !" dit le leader. Beaucoup trop de bras levés. "Ça me brûle, ça me gratte". 
Chez La Femme il n'y a qu'une femme : la chanteuse Clémence.
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

19.31 Public très jeune et très agité (au meilleur sens du terme) aux premiers rangs du concert de Bring Me The Horizon. Le rock fulgurant teinté de poussées métalcore du quintette anglais fait des étincelles sur la Grande Scène.
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Le groupe est emmené par Oliver Sykes, son charismatique chanteur, qui semble avoir peu de limites... dans les tatouages comme dans sa façon de pousser sa voix dans les limites du raisonnable. 
  (Olivier Flandin / Culturebox)

19.19 C'est l'anniversaire d'un pote à Grand Blanc, du coup rien de plus normal que de jeter des ballons de baudruche colorés pleins d'eau sur le public. "On en garde un peu." Puis vient "Surprise Party", le "morceau le plus vrai qu'on ait jamais é3crit sur la fête de toute notre vie. N'oubliez pas d'être heureux et débiles", demande Benoît au public qui, visiblement, aime les surprises et l'esprit bon enfant du groupe. 
Avant le dernier morceau, Benoît, un carton sur la tête, lance : "Vous êtes magnifiques. On vous laisse avec les famelettes de La Femme. Dites leur que c'est des famelettes, ça leur fera plaisir."
Camille et Benoît de Grand Blanc à Rock en Seine.
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

19.01 Le nom de Grand Blanc se répand dans les rangs du public, très dense, qui déborde des allées. Car si tous ne connaissent pas le groupe, beaucoup sont interpellés par sa pop urbaine qui rugit sur l'esplanade de verdure à la scène de l'Industrie. "On est ravis d'être là ce soir", lance Camille, vêtue d'un bombers rose bubble gum. Le groupe enchaîne avec "L'homme serpent". 
Benoît lance : "Une chanson pour dire au revoir aux vacances. Mais avec nous, ça sera toujours les vacances, ne t'inquiètes pas." Place à "Summer Summer". On avait eu peur que la chaleur du morceau au parfum d'été n'ait endormi le public. Fausse alerte. Entre lui et Grand Blanc, c'est "l'amour fou".
Grand Blanc à Rock en Seine.
 (Pierre-Yves Grenu / Culturebox)
18.48 "Un maximum de bruit Rock en Seine, vous avez été mortels", lance Gringe, déchaîné sur le titre "Bloqué". "On va faire des albums en solo avec Gringe, mais on reviendra", promet Orelsan avant de quitter la scène sous les applaudissements. 

18.40 Il y a foule et beaucoup de professionnels sur la petite scène Ile-de-France pour venir voir le prometteur Tim Dup. Casquette à l"envers, seul sur son clavier et au micro, le jeune Parisien (21 ans) se réapproprie la chanson à texte avec un twist moderne et plein de fraîcheur. Pas une grande voix (il est plus proche du slam que du chant) juste une nouvelle plume sensible dans le paysage.
  (Laure Narlian / Culturebox )

18.20 "On va violer ton CD"... Dans "La mort du disque", Gringe et OrelSan se livrent à la destruction d'un immense CD de polystyrène qui vient s'échouer contre les barrières du premier rang. Puis ils lancent le génial "Inachevés", bande-son de leur film "Comment c'est loin". Pour l'occasion, Gringe a lâché son incontournable bonnet noir. 
https://twitter.com/Anais_Cherif/status/769571008281997312
Gringe, seul sur scène, rappe "Le mal est fait". Avec une dédicace en quittant la scène : "Un gros bisous à ma chérie, à qui j'en fais voir de toutes les couleurs". Orelsan prend le relais avec "J'essaye, j'essaye". Pendant le refrain, il raconte :"C'est ma grand-mère qui chante." 
  (Gilles Scarella / Studio FTV)
Pour entamer "Greenje et Orelsane", les deux rappeurs font scander leurs noms au public survolté avant de leur faire chanter "bim-badabim-bimbadaboum". Le duo calme le jeu avec "C'est facile", rejoint sur scène par un guitariste. Puis, c'est "Ils sont cools", le titre fondateur ne pouvait pas ne pas être de la partie. 
https://twitter.com/Anais_Cherif/status/769575823468797952

17.50 Vous avez l'habitude de les voir avachis dans un vieux canap' pour leur série "Bloqués", mais les Casseurs Flowters sont on ne peut plus en forme pour leur concert de Rock en Seine. Très attendus par le public, Orelsan et Gringe bondissent d'un bout à l'autre de la scène. Comme leur public en transe dès le premier titre.
https://twitter.com/Anais_Cherif/status/769566492132245505
"C'est le dernier festival de la tournée pour nous, raconte Orelsan. On est très contents d'être là". Les Casseurs Flowters enchaînent avec "Dans la place pour être" et chantent leurs "Techniques de Ninja". Dans la fosse aussi il faut user de techniques de ninja pour garder sa place. Il y a tellement de monde devant la scène que toutes les allées sont bloquées. 

17.30 Jean, tee-shirt noir et guitare en bandoulière. "O" doit faire face à un soleil en plein visage pour son concert sur la scène de l'Industrie. Le pilier du groupe Syd Matters, alterne chansons en anglais et en français, parfois presque dansantes, mais toujours douces et intimistes.

Comme quand Olivier Marguerit (le vrai nom du chanteur) annonce le "récit d'une naissance, celle de ma fille. Nous allons tous assister à un accouchement ! Ça va bien se passer !" déclare-t-il avant de terminer sa chanson dans des cris. Mélodiste hors pair, O sait aussi surprendre dans des envolées rock parfois très théâtrales. On n'immaginait pas une telles énergie. Bonne surprise !
  (Olivier Flandin / Culturebox)

17.00 Entrée en fanfare pour Wolfmother. Looks d'enfer, très seventies, et au fond de la scène une immense fresque de loup qui observe le spectacle. Les trois Australiens amènent à Paris un tourbillon rock et psychédélique aux petits oignons.
  (Gilles Scarella / Studio FTV)
Rien de bien neuf, les Who, Led Zep ou Queens of the Stone Age ont déjà labouré ces terres, mais l'éxécution est impeccable. Le public - beaucoup de fans peuplent les premiers rangs - est au diapason. Mélodies chaloupées, riffs et solos virtuoses à volonté, ça balance très fort. La température monte tellement que la sécurité doit arroser le public pour le rafraîchir. 
  (Gilles Scarella / Studio FTV)
Le concert tornade de Wolfmother est en direct sur notre site

16.51 Sur scène, Aka et Issa Gold de The Underachievers misent d'avantage sur l'énergie et délaissent les mélodies envapées pour les beats lourds, échangeant avec brio les rimes et les flows bondissants pour un résultat finalement proche de la trap (what else?). Le tandem, qui fut un temps le protégé du producteur Flying Lotus, y perd en finesse. Sauf lorsqu'ils exhument un sample magique des Souls of Mischief. A ce moment là, les nouveaux hippies du rap renouent enfin avec leur troisième oeil et hypnotisent. 

16.32 Ambiance planante sur la scène Pression Live avec les Italiens de Joy Cut. Deux batteurs soutiennent avec énergie un synthé très années 80. Le milieu de l'après-midi, en plein soleil, n'est sans doute pas le contexte idéal pour cette musique qu'on imagine mieux armée pour la nuit. Le public écoute, curieux, mais reste sage. 
 

16.29 Pendant ce temps, on attend les Casseurs Flowters de pied ferme! 
Les Fans d'OrelSan et de Gringe sont en place 
 (Olivier Flandin)

16.17 Décidément le festival est le terrain de jeu des Américains. Après les rappeurs Logic et Anderson .Paak hier, c'est au tour des The Underachievers de démontrer leur savoir faire sur la vaste scène de la Cascade. Le duo de Flatbush (Brooklyn, New York) est connu pour son goût immodéré pour la weed et pour son style psychédélique hip-hop.
  (Gilles Scarella / Studio FTV)

16.15 Après avoir descendu vite et fort une poignée de brûlots de leur très bon album paru ce printemps chez Howlin Banana Records, le chanteur et guitariste Vincent annonce une nouvelle chanson. Mais elle ne porte pas encore de nom, précise-t-il. C'est tout eux ça : vive l'énergie brute et l'ivresse de l'instant et au diable le reste. Le public, plutôt dense à cette heure, adhère. Du Kaviar, il en veut à la louche! 
Kaviar Special sur la scène de l'industrie 
 (Gilles Scarella / Studio FTV)

16.06 Malgré la chaleur le chanteur de Beach Slang a fait l'effort de porter une veste de costume en velours, un nœud papillon et une chemise à jabots. Peut être pour marquer le coup : il signale au micro que c'est leur tout premier concert en France !

Pour se mettre définitivement le public encore clairsemé dans la poche, il cite les Pixies et The Cure avec une belle reprise à la clé de "Just Like Heaven" avant de repartir pied au plancher.

15.45 On ne pouvait pas rêver mieux que le coup de pied aux fesses garage punk Rennais de Kaviar Special pour débuter ce jour 2 à Rock en Seine - festival rock ou bien ? Si vous avez toujours fantasmé d'une réponse aux Black Lips sous nos latitudes, ne cherchez plus, ils sont là. Sous un soleil de plomb (on dégouline en écrivant ces mots), le quatuor met le feu à la pelouse déjà cramée mais plus sérieusement que leur réputation de fêtards incorrigibles et DIY le laissait imaginer.
https://twitter.com/Nijikid/status/769530479502647296

15.31 Le groupe Beach Slang, tout droit venu de Philadelphie, donne le "la" rock de cette deuxième journée de festival. La voix de James Alex, au chant et à la guitare, résonne dans l'esplanade qui se remplit doucement. Et ça fait plutôt du bien aux oreilles !
Beach Sland ouvre les festivités de samedi sur la grande scène
 (Olivier Flandin)

15.00 Histoire de patienter un peu, certains se dirigent vers le Dancing pour suivre un cours de Hip-Hop donné par la troupe Undercover (KillASon en fait partie) avec DJJim. 
Le cours a lieu entre 14h30 et 16h ce samedi
 (Adrien Morcuende / Culturebox)

14.50 Le parc de Saint-Cloud a ouvert ses portes pour cette longue deuxième journée de festival. Beach Slang, sur la Grande Scène, et Kaviar Special, sur la Scène de l'Industrie, ouvriront le bal à 15h30. Parmi les temps forts attendus aujourd'hui : Massive Attack, La Femme, Edward Sharpe and The Magnetic Zeros ou le concert très attendu des Casseurs Flowters, le projet hip-hop emmenés par les rappeurs Orelsan et Gringe
Attention, ambiance fournaise, aujourd'hui encore. Les points d'eau et autres brumisateurs aideront les festivaliers à attendre la baisse de température du début de soirée. 
https://twitter.com/Anais_Cherif/status/769559582737825792

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