Rock en Seine, au nom de tous les rocks
C’est peut-être LA programmation la plus alléchante de cet été, en tout cas l’une des plus soignées, avec une alternance entre grands noms, découvertes et raretés. Une grande variété donc, et c’est vrai pour le concert qui a ouvert le festival tout à l’heure, à 15h30 : du bon gros métal, avec les Suédois de Ghost. Un groupe en costume satanique, emmené par un chanteur déguisé en pape des Enfers, dont le projet est de répandre la parole du diable… Du métal mais donc plus largement du rock, c’est ça le credo de Rock en Seine.
Les années 90 et 2000 en force
Le retour de "vieilles gloires" est patent cette année. C’est le cas évidemment des Californiens de The Offspring, symboles de cette vague punk-rock des années 90, bande-son des surfeurs et des skateurs du monde entier. C’est le cas aussi pour Kasabian ou Interpol, qui est déjà venu à Rock en Seine. Et c’est le cas des Libertines (clip des Libertines ?). Deux albums au début des années 2000 qui ont influencé toute une génération, les frasques de Pete Doherty ensuite, et puis les retrouvailles avec le jumeau maléfique Carl Barat : tout est réuni pour un énorme concert samedi soir. D’autant que ce sera la seule date de l’été pour les Anglais qui s’apprêtent à sortir, enfin, un troisième album.
Un beau coup pour Rock en Seine. Sans compter que ces groupes-références, c’est aussi la quasi-assurance pour le festival de faire au moins aussi bien que l’année dernière en termes de fréquentation, soit 120.000 festivaliers sur trois jours.
Difficile de faire un choix
C’est très difficile évidemment de faire un choix vu la densité, il y a par exemple FFS, Franz Ferdinand et les Sparks, qui jouent ce vendredi soir sur la grande scène. Il y a aussi les Belges de Balthazar, à voir samedi. Si vous avez l’occasion, ne les ratez pas, leur rock plein de classe a déjà fait mouche sur plusieurs scènes à travers le monde (clip Balthazar ?).
On peut aussi parler de Tame Impala. Les Australiens sont plutôt rares, et ils viennent dimanche à Rock en Seine délivrer leur rock psychédélique, un style qui refait une percée depuis plusieurs mois, et qui est plutôt bien représenté ce week-end sur les scènes du domaine national de Saint-Cloud. Voilà, ce sont deux noms seulement mais pour se faire une idée, il faut aller voir les concerts. Le but ultime d’un festival c’est bien celui-là : se laisser guider par ses oreilles pour faire de belles découvertes…
Les photos de notre reporter Nathanaël Charbonnier :
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