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Babymetal : les ados japonaises du heavy metal à la conquête du monde
Jupes rouges en tulle, indispensables couettes et ongles d'ébène : ces jolies lycéennes n'ont pas froid aux yeux. Avec leur étonnant mélange de pop et trash metal baptisé "kawaii metal", les lolitas de Babymetal ont déjà séduit les foules au Japon, mais le groupe rêve désormais de conquérir le monde.
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"Notre but n'est pas d'être numéro un, nous voulons tout simplement être les seules", lance la chanteuse Sumetal du haut de ses 16 ans, lors d'un entretien accordé à l'AFP en marge du récent festival Summer Sonic de Tokyo.
A l'étranger, ces "idoles" - des nymphettes adulées promues à l'excès - ont fait sensation, détonant dans le monde du métal qui côtoie peu le courant majeur sirupeux de la culture pop japonaise. "Quand les gens nous ont vues pour la première fois, ils étaient juste bouche-bée", rapporte Sumetal. "Ensuite ils se sont vraiment pris au jeu et ont même commencé à porter des T-shirts Babymetal".
A l'école de Metallica
Il y a quelques années à peine, toutes trois n'avaient "aucune idée de ce qu'était le heavy metal", reconnaît Yuimetal, 15 ans. "Au début, nous en avions une image effrayante et c'était difficile d'approcher les autres artistes. Je ne suis pas sûre que nous comprenions encore parfaitement le genre". "Mais nous avons rencontré beaucoup de groupes et ils ont tous été adorables avec nous", poursuit-elle, citant l'exemple de Metallica, "tellement cool". "On avait l'impression que c'était des oncles à nous", sourit la jeune fille derrière sa frange noire.
Invitées par les groupes de heavy metal et... par Lady Gaga
Babymetal a surgi sur le devant de la scène en 2011 avec le succès du single "Doki-Doki Morning" sur la plateforme de vidéos en ligne YouTube. S'en est suivie une nuée d'invitations à des festivals aux côtés de géants comme Metallica, Iron Maiden et Anthrax.
Babymetal a surgi sur le devant de la scène en 2011 avec le succès du single "Doki-Doki Morning" sur la plateforme de vidéos en ligne YouTube. S'en est suivie une nuée d'invitations à des festivals aux côtés de géants comme Metallica, Iron Maiden et Anthrax.
Et puis un jour, elles ont reçu un coup de fil de Lady Gaga qui leur proposait carrément de l'accompagner dans sa tournée. "On n'arrivait pas à y croire!", raconte, surexcitée, Sumetal. "Elle nous a dit de continuer à travailler dur pour devenir les meilleures. Elle est stupéfiante, elle a un tel pouvoir".
A l'étranger, ces "idoles" - des nymphettes adulées promues à l'excès - ont fait sensation, détonant dans le monde du métal qui côtoie peu le courant majeur sirupeux de la culture pop japonaise. "Quand les gens nous ont vues pour la première fois, ils étaient juste bouche-bée", rapporte Sumetal. "Ensuite ils se sont vraiment pris au jeu et ont même commencé à porter des T-shirts Babymetal".
A l'école de Metallica
Il y a quelques années à peine, toutes trois n'avaient "aucune idée de ce qu'était le heavy metal", reconnaît Yuimetal, 15 ans. "Au début, nous en avions une image effrayante et c'était difficile d'approcher les autres artistes. Je ne suis pas sûre que nous comprenions encore parfaitement le genre". "Mais nous avons rencontré beaucoup de groupes et ils ont tous été adorables avec nous", poursuit-elle, citant l'exemple de Metallica, "tellement cool". "On avait l'impression que c'était des oncles à nous", sourit la jeune fille derrière sa frange noire.
Leurs shows, accompagnés de musiciens aux airs de fantômes, sont ponctués de déhanchements frénétiques, battements de cils et envolées suraiguës, devant un public survolté mêlant des adolescentes grimées à leur image à des fans de heavy metal d'âge mûr. "Nous avons encore le trac mais une fois là-haut, les dieux du métal nous protègent", glousse Moametal, 15 ans aussi, en référence à leur groupe, avant d'évoquer "le frisson" de la scène.
Lycéennes ordinaires
Loin des lumières, les pétillantes starlettes assurent être des lycéennes ordinaires. "A l'instant même, nous sommes Babymetal, mais habituellement nous sommes juste des élèves normales. Nous faisons de notre mieux pour combiner nos deux vies", confie Yuimetal. Et d'ajouter que leur succès doit beaucoup au soutien de leurs parents. "Ma mère n'est pas le genre de personne qui écouterait normalement du heavy metal", explique-t-elle, "pourtant c'est une grande fan de nos chansons". "C'est génial d'être dans Babymetal", conclut Moametal.
Lycéennes ordinaires
Loin des lumières, les pétillantes starlettes assurent être des lycéennes ordinaires. "A l'instant même, nous sommes Babymetal, mais habituellement nous sommes juste des élèves normales. Nous faisons de notre mieux pour combiner nos deux vies", confie Yuimetal. Et d'ajouter que leur succès doit beaucoup au soutien de leurs parents. "Ma mère n'est pas le genre de personne qui écouterait normalement du heavy metal", explique-t-elle, "pourtant c'est une grande fan de nos chansons". "C'est génial d'être dans Babymetal", conclut Moametal.
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