Cet article date de plus d'onze ans.
Bruce Springsteen ultra-généreux au Stade de France
Le "Boss" a réussi une fois de plus à créer intimité et proximité avec ses fans, samedi au Stade de France. Un an après son concert d'anthologie à Bercy, il a offert un spectacle spirituel et endiablé d'un peu plus de trois heures au cours duquel il a joué l'album "Born in the USA" en entier.
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En prélude, un petit set acoustique en solo
Alors qu'aucune première partie n'était prévue, les spectateurs qui s'étaient déplacés tôt ont eu la surprise de voir arriver Bruce Springsteen lui-même sur scène, seul, une heure avant le début officiel du concert, pour un petit set acoustique.
Toute la soirée a été à l'image de ce petit "extra". Généreux à l'extrême, le "Boss" a mis tout en oeuvre pour faire plaisir à ses fans et créer un grand moment de joie collective.
Reportage de Lauren Gublin Classiques et titres à la demande
Avec lui, pas d'effet pyrotechniques, de lasers ou de feux d'artifice, mais une simple scène flanquée de trois écrans et surmontées de deux drapeaux, un français et un américain. Pas de prompteur, ni liste de chansons pré-établie non plus, mais une plongée aléatoire dans son immense répertoire au gré des envies et des demandes du public.
Les fans sont avertis et nombreux sont ceux qui brandissent de petits cartons avec le titre de leur chanson préférée et, parfois, un luxe de détails comme ce "+Because the night+ avec un solo de piano".
Le fantastique E Street Band et sa quinzaine de musiciens alterne à la demande les classiques et les titres issus de son dernier album "Wrecking Ball", paru au printemps 2012 et inspiré par la crise économique. Gospel, blues, folk, rock, folklore irlandais... les musiques populaires américaines résonnent dans le stade, alors que les mots parlent de lutte et d'espoir.
Au plus près du public
Dès la première chanson, Springsteen, tout de noir vêtu et très souriant, descend de scène pour jouer au plus près de son public. Il serre des mains, signe des autographes en chantant, prend la pose pour des photos, a un regard pour chacun et parvient d'emblée à faire oublier l'immensité du Stade de France.
Il se couche sur les premiers rangs, se laisse envelopper par des dizaines de mains, invite des fans sur scène - une autre de ses habitudes - pour les faire chanter, danser et jouer avec lui.
Springsteen se fait presque prêcheur quand il lance au public "can you feel the spirit ? (pouvez-vous ressentir l'esprit?)" suivi de "Spirit in the night". La ferveur dans le stade est palpable alors que des milliers de poings se lèvent. Mais Springsteen sais aussi faire le pitre, imiter John Travolta dans "Pulp" Fiction" et même Psy et son "Gangnam Style".
"Born in the USA" joué du début à la fin au milieu du show
Après avoir joué une dizaine de chansons, il annonce au public, dans un français parfait, que le groupe va "faire quelque chose de spécial pour Paris": jouer l'album "Born in the USA" du début à la fin. "Born in the USA", "Glory Days", "Dancing in the dark"... les tubes de ce légendaire album paru en 1984 défilent.
Et quand le dernier titre "My hometown" s'achève, Springsteen enchaîne sans temps-mort sur la suite du concert, avec "Pay me my money down" pour lequel le E Street Band se transforme en "marching band" avec accordéon, washboard et parapluies multicolores.
Un peu plus de trois heures après le début du spectacle - une performance "courte" selon les standards de Springsteen - les musiciens quittent la scène et le "Boss" prend le temps de congratuler chacun d'eux. Puis, il revient pour une ultime chanson , comme il était venu : seul en scène pour un émouvant "Thunder Road".
Alors qu'aucune première partie n'était prévue, les spectateurs qui s'étaient déplacés tôt ont eu la surprise de voir arriver Bruce Springsteen lui-même sur scène, seul, une heure avant le début officiel du concert, pour un petit set acoustique.
Toute la soirée a été à l'image de ce petit "extra". Généreux à l'extrême, le "Boss" a mis tout en oeuvre pour faire plaisir à ses fans et créer un grand moment de joie collective.
Reportage de Lauren Gublin Classiques et titres à la demande
Avec lui, pas d'effet pyrotechniques, de lasers ou de feux d'artifice, mais une simple scène flanquée de trois écrans et surmontées de deux drapeaux, un français et un américain. Pas de prompteur, ni liste de chansons pré-établie non plus, mais une plongée aléatoire dans son immense répertoire au gré des envies et des demandes du public.
Les fans sont avertis et nombreux sont ceux qui brandissent de petits cartons avec le titre de leur chanson préférée et, parfois, un luxe de détails comme ce "+Because the night+ avec un solo de piano".
Le fantastique E Street Band et sa quinzaine de musiciens alterne à la demande les classiques et les titres issus de son dernier album "Wrecking Ball", paru au printemps 2012 et inspiré par la crise économique. Gospel, blues, folk, rock, folklore irlandais... les musiques populaires américaines résonnent dans le stade, alors que les mots parlent de lutte et d'espoir.
Au plus près du public
Dès la première chanson, Springsteen, tout de noir vêtu et très souriant, descend de scène pour jouer au plus près de son public. Il serre des mains, signe des autographes en chantant, prend la pose pour des photos, a un regard pour chacun et parvient d'emblée à faire oublier l'immensité du Stade de France.
Il se couche sur les premiers rangs, se laisse envelopper par des dizaines de mains, invite des fans sur scène - une autre de ses habitudes - pour les faire chanter, danser et jouer avec lui.
Springsteen se fait presque prêcheur quand il lance au public "can you feel the spirit ? (pouvez-vous ressentir l'esprit?)" suivi de "Spirit in the night". La ferveur dans le stade est palpable alors que des milliers de poings se lèvent. Mais Springsteen sais aussi faire le pitre, imiter John Travolta dans "Pulp" Fiction" et même Psy et son "Gangnam Style".
"Born in the USA" joué du début à la fin au milieu du show
Après avoir joué une dizaine de chansons, il annonce au public, dans un français parfait, que le groupe va "faire quelque chose de spécial pour Paris": jouer l'album "Born in the USA" du début à la fin. "Born in the USA", "Glory Days", "Dancing in the dark"... les tubes de ce légendaire album paru en 1984 défilent.
Et quand le dernier titre "My hometown" s'achève, Springsteen enchaîne sans temps-mort sur la suite du concert, avec "Pay me my money down" pour lequel le E Street Band se transforme en "marching band" avec accordéon, washboard et parapluies multicolores.
Un peu plus de trois heures après le début du spectacle - une performance "courte" selon les standards de Springsteen - les musiciens quittent la scène et le "Boss" prend le temps de congratuler chacun d'eux. Puis, il revient pour une ultime chanson , comme il était venu : seul en scène pour un émouvant "Thunder Road".
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