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Diaporama: 40 ans après, les sosies d'Elvis continuent de faire vivre la légende
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié le 16/08/2017 19:45
Mis à jour le 16/08/2017 23:30
Bien qu'il soit mort il y a 40 ans, le 16 août 1977, Elvis continue de faire des émules par milliers. Les concours de sosies et les festivals qui lui sont dédiés fleurissent partout dans le monde. Le photographe Andréas Beck a immortalisé et interviewé des sosies qui participaient en mai dernier au Danemark à un festival d'hommages vivants à Elvis.
Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP
Portrait de groupe de sosies au Elvis Festival danois de mai 2017. Le but est de gagner une place au concours "Elvis Tribute Artists" de Memphis, le fief du King, décédé le 16 août 1977. Les vainqueurs de ce concours organisé ces jours-ci pour les 40 ans de la mort d'Elvis remporteront entre 50 et 5.000 dollars selon leur catégorie : jeune, amateur ou professionnel.
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"Je suis comme Obélix, je suis tombé enfant dans la marmite de potion magique. Je suis juste tombé dans la marmite Elvis. J'avais 8 ans lorsque j'ai écouté assis dans mon lit une nouvelle cassette. Sur la couverture figurait un homme que je ne connaissais pas. La première chanson était "Hound Dog". Une sensation indescriptible a envahi mon corps. C'était le truc le plus cool du monde. (...) Aujourd'hui j'écoute aussi d'autres musiques, mais je reviens toujours à Elvis."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
Les ETA (Elvis Tribute Artists) entendent avant tout rendre hommage et transmettre l'héritage de Presley. Car ils jugent tous en vérité le King indépassable et inimitable. Cependant, les meilleurs sosies sont devenus eux-mêmes des célébrités dans le monde des fans d'Elvis. Certains en ont fait leur job à plein temps et célèbrent même des mariages. D'autres sont imitateurs quelques jours par an seulement, de quoi se faire un peu d'argent de poche et s'attirer en prime bisous, câlins et plus si affinités...
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"Tout a commencé en 1991 alors que j'était en vacances à Tenerife (îles Canaries). J'avais 23 ans et j'ai participé pour le fun à un concours de chant. Lorsque je suis rentré chez moi j'ai réservé un billet et je suis retourné direct à Tenerife. J'ai commencé à chanter contre de la nourriture mais lorsque j'ai réalisé que les bars et les restaurants se remplissaient lorsque je chantais, je me suis dit que je devrais être payé. Actuellement mon boulot est de faire le taxi à Londres mais je ne peux pas m'arrêter de rendre hommage à Elvis. C'est une histoire d'amour."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"Lorsque j'étais enfant, j'écoutais Elvis sans arrêt, que je le veuille ou non. Il y avait de la musique dans le jardin ou pendant le dîner. C'était essentiellement à cause de ma mère. Durant son adolescence, ses amis l'appelaient même Elvis tant elle était fan. Parfois mes parents ramenaient des amis à la maison après une soirée en ville et mettaient des disques d'Elvis. Ils me tiraient alors du lit et me faisaient venir pour chanter. En 2001, lorsque j'ai visité la tombe d'Elvis je n'avais aucune idée que j'allais six ans plus tard gagner ma vie en lui rendant hommage autour du monde. Le pic de ma carrière a été une tournée de 12 semaines en Chine il y a deux ans."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"A la mort d'Elvis, j'avais sept ans et je vivais à Vienne, en Autriche. Le jour de sa mort, j'ai commencé à regarder ses films et écouter ses chansons. Aujourd'hui je vis aux Canaries avec ma famille. Lorsque je m'y suis installé, j'ai commencé à travailler en tant que chanteur dans les restaurants et les hôtels. Mais de mes trois heures de spectacle, la seule chose dont les gens me parlaient étaient mes chansons d'Elvis. Alors j'ai décidé de faire un show composé uniquement de chansons d'Elvis. (...) Lors de ma première performance en combinaison j'étais nerveux et je pensais que les gens allaient trouver ça totalement ridicule, mais ils ont adoré. Soudainement les gens voulaient se prendre en photo avec moi. J'ai vraiment eu l'impression d'être le King."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"J'ai toujours voulu être un ETA (Elvis Tribute Artist) mais les circonstances de ma vie ne me l'ont pas permis. Il y a trois ans je me suis dit : Je me fais vieux et si je veux faire un show Elvis c'est maintenant ou jamais. (...) Je suis mieux sur scène que hors scène. Hors scène je suis juste Lee, marié, deux enfants et c'est tout. Mais quelque chose prend le dessus sur scène. Je revis lorsque je commence à chanter. C'est un feeling incroyable. "
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"En Roumanie (d'où Eddy est originaire), je n'avais pas l'occasion de faire mes shows d'Elvis. Les gens aiment Elvis là-bas mais pas autant qu'au Royaume Uni. Mon beau-frère qui avait déménagé en Angleterre avait remarqué que tout le monde y aime Elvis. Il m'a appelé et incité à tenter ma chance. Je suis arrivé en Angleterre avec ma femme en 2010. (...) J'ai acheté un petit ampli et j'ai commencé à chanter dans les rues. J'étais très timide au début. J'ai passé nombre d'heures sous la pluie et dans le froid mais après un moment je suis devenu très populaire dans le coin. (...) Mon job à plein temps désormais est de faire mon show Elvis. Je suis booké chaque week-end de l'année."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
"Elvis a toujours fait partie de ma famille. Mon grand-père était un grand fan d'Elvis, tout comme mon père. En général je m'entraîne une heure par jour lorsque je rentre de mon travail de couvreur (sur les toits). Je m'entraîne dans ma cave qui est aménagée comme une petite scène ce qui me permet de pratiquer comme si c'était un vrai show. Parfois j'imagine même une foule devant moi. (...) Comme Elvis j'ai chanté dans le choeur gospel local lorsque j'étais enfant. Mon père est un prêtre et je crois aussi en Jésus. Je pense qu'il est très important de croire en quelque chose. (...) Les gens aiment quand on chante avec son coeur."
(Andreas Beck / SCANPIX DENMARK / Scanpix Denmark/AFP)
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