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Eurockéennes : la furia rock de Shaka Ponk et Franz Ferdinand
Le rock a pris ses quartiers samedi à Belfort, pour la second soirée des Eurockéennes, à guichet fermé. L'énergie folle de Franz Ferdinand et le son surpuissant de Shaka Ponk resteront comme les deux belles claques du jour.
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La tornade Shaka Ponk
Le groupe d'électro rock français Shaka Ponk, de retour aux "Eurocks" après un passage tumultueux en 2012, présentait son nouvel album "The White Pixel Ape" dans un nouveau show ultra-visuel, époustouflant.
Le spectacle a commencé avec une délicate violoncelliste, avant de laisser place au flot énergique de la chanteuse Samaha, coupe afro et t-shirt de soutien aux intermittents de rigueur, et son acolyte, le bondissant Frah à l'énergie démentielle.
Un singe semblant réel est apparu sur l'écran géant situé en fond de scène: tantôt dansant au rythme du groupe, tantôt invitant le public à faire du bruit, il a accompagné les festivaliers pendant 1h30 d'un concert à couper le souffle.
Plus tôt dans la soirée, l'ancien chanteur de Louise Attaque, Gaëtan Roussel, avait lancé les festivités sur la grande scène du festival belfortain. Franz Ferdinand toujours aussi efficace
Les Écossais de Franz Ferdinand, incontournable des festivals de l'été, lui ont succédé, réveillant le public d'un rock bien senti et efficace. Avec un tempo percutant et une belle prestance sur scène, le quatuor de Glasgow a entraîné quelque 25.000 festivaliers dans son univers. À l'entame de son titre phare "Take me out", le public survolté a repris les paroles à l'unisson.
Cette année, la scène lacustre de la Plage a été confiée au DJ et producteur Brodinski qui a confectionné une programmation éclectique, de l'électro pop teintée de soul des Anglais de Jungle, aux beats assassins du rappeur américain Travis Scott, en passant par le hip-hop alternatif des Écossais de Young Fathers. Les intermittents sensibilisent à leur cause
Le conflit des intermittents n'a pas perturbé le festival qui s'achève dimanche mais une quarantaine d'entre eux sont montés sur la grande scène samedi soir juste avant le concert de Shaka Ponk. Ils ont expliqué en quoi la nouvelle convention d'assurance chômage réformant leur statut "menace" selon eux la culture.
Ils ont par ailleurs rappelé qu'ils avaient décidé, par vote, de ne pas faire grève, contrairement au festival d'Avignon qui se tient ce week-end, "pour que vous (le public) puissiez profiter du festival". Les quelque 25.000 spectateurs présents ont applaudi et crié leur soutien.
Le groupe d'électro rock français Shaka Ponk, de retour aux "Eurocks" après un passage tumultueux en 2012, présentait son nouvel album "The White Pixel Ape" dans un nouveau show ultra-visuel, époustouflant.
Le spectacle a commencé avec une délicate violoncelliste, avant de laisser place au flot énergique de la chanteuse Samaha, coupe afro et t-shirt de soutien aux intermittents de rigueur, et son acolyte, le bondissant Frah à l'énergie démentielle.
Un singe semblant réel est apparu sur l'écran géant situé en fond de scène: tantôt dansant au rythme du groupe, tantôt invitant le public à faire du bruit, il a accompagné les festivaliers pendant 1h30 d'un concert à couper le souffle.
Plus tôt dans la soirée, l'ancien chanteur de Louise Attaque, Gaëtan Roussel, avait lancé les festivités sur la grande scène du festival belfortain. Franz Ferdinand toujours aussi efficace
Les Écossais de Franz Ferdinand, incontournable des festivals de l'été, lui ont succédé, réveillant le public d'un rock bien senti et efficace. Avec un tempo percutant et une belle prestance sur scène, le quatuor de Glasgow a entraîné quelque 25.000 festivaliers dans son univers. À l'entame de son titre phare "Take me out", le public survolté a repris les paroles à l'unisson.
Cette année, la scène lacustre de la Plage a été confiée au DJ et producteur Brodinski qui a confectionné une programmation éclectique, de l'électro pop teintée de soul des Anglais de Jungle, aux beats assassins du rappeur américain Travis Scott, en passant par le hip-hop alternatif des Écossais de Young Fathers. Les intermittents sensibilisent à leur cause
Le conflit des intermittents n'a pas perturbé le festival qui s'achève dimanche mais une quarantaine d'entre eux sont montés sur la grande scène samedi soir juste avant le concert de Shaka Ponk. Ils ont expliqué en quoi la nouvelle convention d'assurance chômage réformant leur statut "menace" selon eux la culture.
Ils ont par ailleurs rappelé qu'ils avaient décidé, par vote, de ne pas faire grève, contrairement au festival d'Avignon qui se tient ce week-end, "pour que vous (le public) puissiez profiter du festival". Les quelque 25.000 spectateurs présents ont applaudi et crié leur soutien.
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