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Exposition "Pink Floyd, Their Mortal Remains" à Londres : un aperçu en images

Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Le groupe anglais Pink Floyd est au centre d'une spectaculaire rétrospective qui débute samedi 13 mai au Victoria & Albert Museum de Londres. Des dizaines d'instruments, de partitions, de photos, de manuscrits et de documents audio et vidéos, retracent les 50 ans de carrière de ce groupe majeur du rock qui a constamment expérimenté et innové, sur scène et en studio. En voici un aperçu.

Richard Young/REX/Shutterstock/Sipa

L'exposition au Victoria & Albert Museum de Londres coincide avec le 50e anniversaire du premier album de Pink Floyd paru en 1967. Un album de rock progressif intitulé "Le Joueur de Pipeau  aux portes de l'aube", forgé par quatre étudiants : Syd Barrett, Roger Waters, Richard Wright et Nick Mason. Syd Barrett, l'astre noir du groupe, est chanteur, guitariste et principal compositeur. Personnalité sensible à la santé fragile dont la consommation de drogues n'arrange rien, il est débarqué du groupe en avril 1968 et sera remplacé par David Gilmour. Bien qu'il soit à l'origine du groupe, il est par conséquent peu présent à l'exposition passées les toutes premières salles.
 (Richard Young/REX/Shutterstock)
Cette affiche est l'un des 350 objets exposés à la très riche exposition du Victoria & Albert Museum.
 (Victoria & Albert Museum, London)
Au milieu des centaines d'instruments, de partitions, de pochettes d'albums et de photos, quelques objets intimes surprenants ont été prêtés par les membres du groupe.
 (Pink Floyd Music Ltd)
A l'exposition, les principaux albums de Pink Floyd ont leur salle ou au moins leur vitrine, avec instruments, documents et objets afférents. On aperçoit ici la pochette à la vache de "Atom Heart Mother" paru en 1970.
 (Richard Young/REX/Shutterstock)
Une affiche réalisée par l'atelier de graphisme Hipgnosis, très inspiré par le surréalisme, qui a signé de nombreuses pochettes de Pink Floyd. 
Ce joystick contrôleur sonore surnommé par Pink Floyd le Coordinateur Azimuth, était utilisé par le claviériste Rick Wright sur scène lors des concerts en 1967 au Queen Elizabeth Hall.
 (Victoria & Albert Museum, London)
Une photo signée de Storm Thorgerson Aubrey "Po" Powell prise en 1971 à Belsize Park, Camden (Londres).
 (Pink Floyd Music Ltd)
Dans la salle consacrée à cet album capital, le visiteur peut s'amuser à remixer l'emblématique "Money". Davantage de batterie ? Plus de basse ou de guitare ?  Encore plus de bruit de caisse enregistreuse ? A vous de jouer.
 (Richard Young/REX/Shutterstock)
  (Jill Furmanovsky  )
La photo emblématique de l'album "Wish You Were Here" de Pink Floyd a été réalisée par le photographe et graphiste Storm Thorgerson. Dans cette salle, vous apprendrez comment a été réalisé le trucage des flammes. Et comment la chanson du même nom, dédiée à leur ex-complice Syd Barrett, a été composée. "C'est un genre de chanson country très simple. Mais à cause  de sa résonance et de sa charge émotionnelle, c'est une de nos meilleures", explique David Gilmour dans les casques audio qui guident le visiteur de salle en salle tout au long de l'exposition.
 (Daniel Leal-Olivas / AFP)
Pink Floyd a toujours innové au plan sonore et visuel y compris sur scène. De nombreux accessoires de scène, comme celui-ci, sont exposés au Victoria & Albert Museum.
 (Pink Floyd (1987) Ltd)
Ce corner raconte l'histoire cocasse de la fameuse pochette conçue par Roger Waters d''Animals", un disque inspiré de "La Ferme des Animaux" de George Orwell critiquant le totalitarisme. La pochette montre la centrale électrique de Battersea (Londres) au dessus de laquelle flotte un cochon gonflable, qui préféra prendre la tangente dans les airs et termina sa course dans une ferme du Kent. L'usine est recréée en décor à l'exposition, avec un mini cochon gonflable. Mais pourquoi pas l'animal original ? Parce qu'il est si gros qu'il aurait occupé la pièce entière...
 (Daniel Leal-Olivas / AFP)
Une des pièces maîtresse de cette exposition est consacrée à l'opéra-rock "The Wall" (1979). Une installation de 22 m de long sur 17 m de hauteur reproduit le mur de l'album.  La figure de l'affreux instituteur qui terrorise les enfants domine cette salle. 
 (Facundo Arrizabalaga /EPA / MaxPPP)
  (Roger Waters)
Les masques de Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason et Richard Wright, utilisés pour les concerts de The Wall. Ils étaient portés par un "groupe de substitution" qui ouvrait le concert chaque soir pendant que le vrai groupe attendait, caché derrière les rideaux.
 (Pink Floyd Music Ltd)
Impressionnantes ces répliques des costumes de la pochette de l'album Live "Delicate Sound of Thunder" (1988), inspiré de Dali et signée une nouvelle fois Storm Thorgerson. Ces tenues sont accompagnées, en fond, du clip de "Learning to Fly".
 (Daniel Leal-Olivas / AFP)
Une réplique monumentale des têtes de métal de profil de la pochette de "The Division Bell" accueille le visiteur dans la salle consacrée à cet album, qui est le second après le départ de Roger Waters
 (Daniel Leal-Olivas / AFP)
La rétrospective se termine, comme celle de "David Bowie Is", sur une grande salle équipée d'écrans géants et de 25 enceintes disposées stratégiquement. Cet équipement permet de voir et d'entendre le dernier concert de Pink Floyd au complet en 2005, avec l'impression d'y assister, en immersion. Un concert historique à Hyde Park (Londres), durant lequel Roger Waters, séparé du groupe en 1985, avait rejoint pour un soir ses anciens comparses David Gilmour, Nick Mason et Richard Wright. S'ils n'ont jamais rejoué ensemble, cette exposition a peut-être été l'occasion de reprendre langue, au moins par intermédiaire, entre David Gilmour et Roger Waters.
 (Richard Young/REX/Shutterstock)

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