L'album posthume de Johnny Hallyday annoncé pour novembre
La date du 15 juin, date anniversaire de Johnny Hallyday et un temps envisagée, ne laissait pas le temps d'achever l'album posthume très attendu : le choix du titre, la conception de la maquette et du livret sont encore en discussion, selon le site de BFM TV.
Johnny Hallyday avait travaillé une grande partie de l'année 2017 sur ce 51e album studio. Une dizaine de chansons ont été enregistrées.
"Pardonne-moi", "Je ne suis qu'un homme", "J'en parlerai au diable" : les titres donnent une idée de l'état d'esprit du chanteur au crépuscule de sa vie. Il y a aussi "Made in rock n'roll", "Back in L.A.", "L'Amérique de William", et "Mon pays c'est l'amour", avait révélé BFM TV il y quelques semaines.
L'album de sa vie ?
"C'est l'album de sa vie, sûrement le plus personnel", déclarait le 24 mars Sébastien Farran, son manager, au Journal du Dimanche, décrivant la "voix extraordinaire" d'un Johnny Hallyday qui avait arrêté de fumer après avoir appris sa maladie.Maxime Nucci, chargé de la réalisation du dernier album de l'artiste décédé d'un cancer en décembre, "a scrupuleusement respecté l'ensemble des volontés artistiques de Johnny pour en faire un véritable album de rock'n'roll", déclarait le manager.
"Johnny s'en est occupé jusque dans les détails. Il a dit à Maxime Nucci tout ce qu'il voulait avant de partir (...) Max a souffert pour finir le disque, mais il est comme le gardien du temple : on ne fera rien de ce que Johnny n'aurait pas voulu", ajoute-t-il, précisant que le chanteur en a écouté une version non mixée.
David Hallyday et Laura Smet n'ont pas obtenu de droit de regard
Le mixage a été réalisé par Bob Clearmountain, qui a déjà travaillé sur le dernier album paru du vivant de la star ("De l'amour", 2015), précisait Sébastien Farran. Des guitares ont été ajoutées depuis la mort du chanteur ainsi que "deux ou trois arrangements avec d'autres pointures américaines", ajoutait-il.Les deux enfants aînés de Johnny Hallyday, David Hallyday et Laura Smet, réclamaient un droit de regard sur l'album, mais ils ont été déboutés, la justice estimant qu'il y avait eu un accord clair entre Warner Music et leur père et que rien n'établissait un risque d'atteinte portée à l'interprétation de l'artiste.
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