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Le show de Muse au Stade de France : politique et spectaculaire

Muse a prouvé une fois de plus qu’il était un des meilleurs groupes de scène actuel. Le vendredi 21 juin, le trio anglais a hypnotisé les 80 000 spectateurs du Stade de France avec un concert spectaculaire qui s’est renouvelé samedi. Prochaine escale, à Nice le 26 juin.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Matt Bellamy sur la scène du Stade de France
 (Jean-Louis Parot)
Reportage : C. Airaud, J.-C. Guichard, P. Briclot, M. Oucq
Les prestations scéniques de Muse sont toujours délirantes mais derrière le faste des effets, il y a constamment un discours plus ou moins engagé. En 2010 au Stade de France, le début du concert avait ainsi pris les allures d’une fausse manifestation contre la crise. Cette fois, la scénographie s’inspirait du concept du sixième album de Muse, « The 2nd Law » sorti à l’automne dernier, qui évoquait les dérives du monde de la finance. Les spectateurs du Stade de France ont ainsi pu voir un banquier « sortir » de l’écran vidéo pour jeter des billets sur le public avant de mourir. Ou encore une tradeuse se suicider en s’aspergeant d’essence.
Le monde de la finance vu par Muse
 (Jean-Louis Parot)
Matt Bellamy, Chris Wolstenholme et Dominic Howard ont offert au public une large palette de titres issus de leurs six albums mais aussi des reprises comme "Le bon, la brute et le truand" ou l'air du "Pénitencier".
Chris Wolstenholme à l'harmonica
 (Jean-Louis Parot)
Le trio de Devon a annoncé qu’il fêterait ses vingt ans d’existence l’année prochaine, mais cette fois dans des clubs aux ambiances plus intimistes.

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