Les Insus? annoncent "Dernier Appel", une nouvelle tournée pour 2017
Cela faisait près de 30 ans que le groupe mythique de rock français s'était séparé quand il a donné un concert surprise en septembre 2015 à Paris sous ce nom étrange assorti d'un point d'interrogation. Concert suivi au printemps d'une tournée triomphale : 55 dates, devant plus de 650.000 spectateurs, à guichets fermés.
Et cela faisait 40 ans ce samedi soir, jour pour jour, qu'il avait joué pour la première fois, le 12 novembre 1976. "On a une surprise, un cadeau d'anniversaire. C'est tellement bon qu'on a décidé de continuer l'an prochain. Nous espérons que vous viendrez nombreux, et le 15 septembre on finira par le Stade de France!", a lancé au Zénith de Paris Jean-Louis Aubert, 61 ans, le chanteur du groupe, sous les vivats des fans. Avec lui sur scène, deux autres ex-Téléphone, Louis Bertignac, 62 ans, à la guitare et Richard Kolinka, 63 ans, à la batterie. La bassiste originelle, Corine Marienneau, est remplacée à la basse depuis le début de cette nouvelle aventure par Aleksander Angelov.
La tournée 2017, baptisée "Dernier Appel", s'accompagnera de plusieurs concerts pendant les festivals de l'été et, selon un communiqué diffusé dans la soirée, les places seront en vente le 21 novembre.
La foule debout, qui danse et connait par coeur les paroles d'"Hygiaphone", de "New York avec toi" ou d'"Un autre monde", est de tous âges. De vieux couples, des familles avec grands ados mais aussi des jeunes venus sans parents.
Un silence hésitant se fait quand Jean-Louis Aubert rappelle : "demain, 13 Novembre". Au même moment, le chanteur britannique Sting se produit au Bataclan, où 90 personnes ont été tuées il y a un an dans les attentats jihadistes de Paris, qui ont fait 130 morts au total. "Si tu voulais te suicider autant rester sur ta première idée", dit doucement le chanteur des Insus ?, "plutôt que de prendre la vie de 130 personnes". Puis suit un autre tube écrit il y a 35 ans : "la bombe humaine". Plus tard il se mettra au piano et chantera "Hallelujah", en hommage au musicien et poète canadien Leonard Cohen mort cette semaine.
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