Les rockeurs de 7 Weeks nous offrent un nouvel ovni musical avec "Sisyphus"
Les quatres musiciens de Limoges ont sorti juste avant le confinement leur quatrième opus.
Intitulé Sisyphus, le nouvel album de 7 Weeks est le résultat de longues années de persévérance. Un opus rock du groupe limougeaud déjà très remarqué par la critique française. Interrompue par le confinement, les quatre musiciens n'attendent qu'une chose, reprendre la tournée et reconquérir les scènes de l'hexagone.
Quand le phénix renaît de ses cendres
Après trois ans d'absence, 7 Weeks prend un nouvel envol et livre neuf morceaux, puissants, organiques voire mélancoliques soutenus par les arrangements harmoniques et une tension rythmique envoûtante. "Moi j'essaie de faire des choses cycliques pour qu'on rentre dans cette espèce de transe", explique le batteur Jérémy Cantin-Gauche.
Sisyphus est une référence évidente au personnage de la mythologie grecque. Fils du Dieu Eole, dont le châtiment fut de pousser indéfiniment son rocher jusqu'au sommet, d'où il finit toujours par retomber. Une quête impossible vers l'absolu que les quatre musiciens de 7 Weeks ont éprouvé. Après différentes galères de label, ils décident d'être leur propre producteur. "On a beaucoup réfléchi pour savoir si ça valait le coup de continuer, et finalement on s'est rendu compte que notre moteur c'était la difficulté", confie Julien Bernard, le chanteur et bassiste.
Ovni
Et ils ont bien fait de s'accrocher, car en treize années d'existence, les 7 Weeks ont séduit le public français, notamment celui du prestigieux Hellfest mais aussi partout en Europe et au Royaume Uni. Autofinancé, indépendant, Seven Weeks ne rentre dans aucune catégorie rock. "Les classifications ça ne nous plait pas vraiment parce que ça ne nous correspond pas, on aime être un ovni", assure encore le chanteur du groupe.
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