Olympia : 25 ans après, Bertrand Cantat rejoue les tubes de Noir Désir
Après un premier passage dans la capitale début juin, avec cinq concerts à la Cigale, Détroit y refait une halte de trois soirées, jusqu'à mercredi, et y reviendra de nouveau début décembre, au Zénith cette fois. Cette tournée a débuté en avril et affiche complet, avec des dates jusqu'à la mi-décembre pour le moment.
Pour cette tournée qui marque son retour sur scène, Bertrand Cantat et ses quatre acolytes puisent largement dans le répertoire de Noir Désir, groupe phare de la scène rock française des années 1990 et dont les hymnes ont fait trembler les murs et le sol de l'Olympia: de "Un jour en France" à "Fin de siècle" en passant par un "Tostaky" incandescent et un "Comme elle vient" repris en choeur.
Les titres de Noir désir pour donner le tempo
A 50 ans, Bertrand Cantat hurle et se démène avec la même énergie que quand Noir Désir découvrait l'Olympia pour la première fois, il y a déjà un quart de siècle, en 1989.
Même avec les morceaux plus calmes comme "Le fleuve", "A ton étoile" ou "Le vent nous portera", et l'appui parfois d'une violoniste et d'une violoncelliste, c'est bien les titres de Noir Désir qui donnent le tempo. Même si, évidemment, le répertoire de Détroit, ce groupe que Cantat a fondé avec le bassiste Pascal Humbert, n'est pas oublié.
Un album pour le 3 novembre
Certaines de ces nouvelles chansons, aux textes très personnels et sombres comme "Horizon" sur les années de prison ou "Ange de désolation", sont écoutées dans le calme puis longuement applaudies par un public qui n'est pas non plus insensible à la beauté épurée du titre "Droit dans le soleil".
Fréquemment, Bertrand Cantat joint les mains et s'incline pour remercier le public et affiche de grands sourires, ravi de ces retrouvailles avec l'Olympia. Un album live, enregistré en juin à la Cigale, doit sortir le 3 novembre, a par ailleurs annoncé lundi le label Barclay.
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