Rencontre avec les Ladies Ballbreaker, ces hard-rockeuses françaises qui reprennent AC/DC
Elles ont emprunté leur nom de scène à l'un des albums d'AC/DC, "Ballbreaker", qui date de 1995. Sur scène les "Ladies Ballbreaker" ("Les dames casse-couilles", comme elles le traduisent elles-mêmes) reprennent exclusivement le répertoire du groupe anglo-australien des frères Young et de leurs divers comparses. Un combo de filles en lieu et place de garçons jouant la carte d'une virilité exacerbée, "Les Ladies Ballbreaker" ne peuvent pas être un coverband comme un autre. Ce n'est d'ailleurs pas du tout un coverband.
Reportage : France 3 Languedoc-Roussillon S. Banus / E. Garibaldi / L. Chraïbi
Bouger la tête sur "Highway to Hell"
Créée il y a sept ans à Montpellier dans une composition un peu différente, la formation tient la route et s'apprête à la prendre pour une tournée de trente dates qui s'ouvrira le 29 mars prochain à Hyères, dans le Var.
Tout le monde se retrouve autour d'Highway to Hell, il y a des gens qui écoutent différents types de musique, du rap, de l'electro, et tout le monde s'accorde à bouger la tête sur "Back in Black" et "Highway to Hell".
Blandine, bassiste des Ladies Ballbreaker
Une chose est certaine, ces cinq rockeuses donnent l'impression d'être parfaitement heureuses et à leur place sur une scène. Elle "aménagent" les morceaux originaux et proposent des transitions nouvelles. Elle s'approprient donc sans appréhension des chansons aussi mythiques que "Highway to Hell" ou "Back in Black". Pleine d'humour et déterminées, elles n'ont peur de rien , ont déjà donné deux concerts au Hellfest et tourné en Allemagne, haut lieu du hard rock. Leur réussite tient aussi dans la sincérité de leur attachement à un genre musical trop souvent réservé aux hommes.
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