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Un documentaire intime sur Kurt Cobain crée l'évènement à Sundance
Vingt ans après sa disparition, le leader de Nirvana Kurt Cobain n'en finit pas de fasciner. Le documentaire "Kurt Cobain : Montage of Heck" a fait sensation ce week-end au festival du cinéma indépendant de Sundance, où il était présenté en avant-première. Ce film rentre en effet dans l'intimité de l'icône rock comme jamais et promet de ravir les fans.
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Une plongée inédite dans les archives de Kurt Cobain
Ce documentaire est le tout premier autorisé par la famille du leader de Nirvana depuis sa mort en avril 1994. Son réalisateur a bénéficié du coup d'un accès libre et inégalé à toutes les archives personnelles de ses proches.
"Comme la plupart des gens, je pensais au départ que je n'allais trouver que très peu de choses vraiment nouvelles à son sujet.", raconte le réalisateur Brett Morgen au Hollywood Reporter.
"Pourtant, quand je me suis plongé dans ses archives, j'ai découvert plus de 200 heures de matériel audio inédit, un éventail de projets artistiques - tableaux, sculptures - des heures de films familiaux jamais vues et plus de 4000 dessins qui, ensemble, permettent d'esquisser un portrait plus intime d'un artiste qui se dévoilait rarement dans les médias."
Le film a réconcilié Courtney Love et sa fille
Le réalisateur, qui s'était penché sur les Rolling Stones dans "Crossfire Hurricane", a travaillé durant huit ans sur "Kurt Cobain : Montage of Heck", produit par la fille de Kurt Cobain, Frances Bean, 22 ans. Celle-ci est d'ailleurs apparue sur le tapis rouge à Sundance en compagnie de sa mère Courtney Love pour la première fois depuis cinq ans.
Pour l'occasion, les deux femmes étaient entourées à Sundance de la mère et de la soeur de Kurt, ainsi que de Krist Novoselic, qui a qualifié le documentaire de "Terrific !" (Enorme !). Kurt enfant sur son piano-jouet
Dans ce montage d'images rares, on voit ainsi Kurt dans ses premières années, filmé en super-8, jouant sur un piano-jouet ou soufflant les bougies d'un gâteau d'anniversaire. On le découvre aussi à l'adolescence puis plus tard en compagnie de Courtney et Frances Bean, quelques mois avant son suicide.
Des images de son journal intime, de ses dessins et de ses peintures, des extraits audio d'interviews et de répétitions, des poèmes, des listes, mais aussi des extraits de journaux télévisés et de dialogues avec Courtney Love, composent une expérience inédite, parfois brutale, dans l'intimité de l'artiste. C'est en tout cas ce que laissent entendre les journalistes américains qui ont assisté aux projections, dont David Fear de Rolling Stone.
Une reprise des Beatles jamais vue
L'une des plus grosses surprises du film, selon le réalisateur cité par le Billboard, est la reprise de "And I Love Her" des Beatles par Kurt, ainsi que près de 30 mn d'enregistrements durant lesquelles il chante et parle.
On y a la confirmation qu'il aimait à l'adolescence les Stooges et les Bad Brains mais aussi Cleerdance Clearwater Revival. Et on y apprend qu'il avait été très impressionné par le film "Violences sur la ville" (1979) avec Matt Dillon, qui raconte le saccage d'une ville par une bande d'ados désoeuvrés.
"Je voulais juste offrir à Frances quelques heures de plus avec son père", a expliqué Brett Morgen, rapporte Rolling Stone. "Frances m'a dit, "Les gens se comportent comme si mon père était le Père Noël.", a raconté le réalisateur. "Il n'était pas le Père Noël et je crois qu'elle l'a réalisé après avoir vu le film". Mais, a-t-il assuré, confiant : "plus vous le connaîtrez, plus vous l'aimerez".
Le documentaire "Kurt Cobain : Montage of Heck" sera diffusé sur HBO aux Etats-Unis dans le courant de 2015. Universal devrait ensuite sortir le film en salles en 2016.
Ce documentaire est le tout premier autorisé par la famille du leader de Nirvana depuis sa mort en avril 1994. Son réalisateur a bénéficié du coup d'un accès libre et inégalé à toutes les archives personnelles de ses proches.
"Comme la plupart des gens, je pensais au départ que je n'allais trouver que très peu de choses vraiment nouvelles à son sujet.", raconte le réalisateur Brett Morgen au Hollywood Reporter.
"Pourtant, quand je me suis plongé dans ses archives, j'ai découvert plus de 200 heures de matériel audio inédit, un éventail de projets artistiques - tableaux, sculptures - des heures de films familiaux jamais vues et plus de 4000 dessins qui, ensemble, permettent d'esquisser un portrait plus intime d'un artiste qui se dévoilait rarement dans les médias."
Le film a réconcilié Courtney Love et sa fille
Le réalisateur, qui s'était penché sur les Rolling Stones dans "Crossfire Hurricane", a travaillé durant huit ans sur "Kurt Cobain : Montage of Heck", produit par la fille de Kurt Cobain, Frances Bean, 22 ans. Celle-ci est d'ailleurs apparue sur le tapis rouge à Sundance en compagnie de sa mère Courtney Love pour la première fois depuis cinq ans.
Pour l'occasion, les deux femmes étaient entourées à Sundance de la mère et de la soeur de Kurt, ainsi que de Krist Novoselic, qui a qualifié le documentaire de "Terrific !" (Enorme !). Kurt enfant sur son piano-jouet
Dans ce montage d'images rares, on voit ainsi Kurt dans ses premières années, filmé en super-8, jouant sur un piano-jouet ou soufflant les bougies d'un gâteau d'anniversaire. On le découvre aussi à l'adolescence puis plus tard en compagnie de Courtney et Frances Bean, quelques mois avant son suicide.
Des images de son journal intime, de ses dessins et de ses peintures, des extraits audio d'interviews et de répétitions, des poèmes, des listes, mais aussi des extraits de journaux télévisés et de dialogues avec Courtney Love, composent une expérience inédite, parfois brutale, dans l'intimité de l'artiste. C'est en tout cas ce que laissent entendre les journalistes américains qui ont assisté aux projections, dont David Fear de Rolling Stone.
Une reprise des Beatles jamais vue
L'une des plus grosses surprises du film, selon le réalisateur cité par le Billboard, est la reprise de "And I Love Her" des Beatles par Kurt, ainsi que près de 30 mn d'enregistrements durant lesquelles il chante et parle.
On y a la confirmation qu'il aimait à l'adolescence les Stooges et les Bad Brains mais aussi Cleerdance Clearwater Revival. Et on y apprend qu'il avait été très impressionné par le film "Violences sur la ville" (1979) avec Matt Dillon, qui raconte le saccage d'une ville par une bande d'ados désoeuvrés.
"Je voulais juste offrir à Frances quelques heures de plus avec son père", a expliqué Brett Morgen, rapporte Rolling Stone. "Frances m'a dit, "Les gens se comportent comme si mon père était le Père Noël.", a raconté le réalisateur. "Il n'était pas le Père Noël et je crois qu'elle l'a réalisé après avoir vu le film". Mais, a-t-il assuré, confiant : "plus vous le connaîtrez, plus vous l'aimerez".
Le documentaire "Kurt Cobain : Montage of Heck" sera diffusé sur HBO aux Etats-Unis dans le courant de 2015. Universal devrait ensuite sortir le film en salles en 2016.
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