Sardou "vieux con réac" et Cloclo "jaloux", selon Johnny Hallyday
Le rockeur se lâche sur le milieu artistique français dans "Dans mes yeux", son autobiographie coécrite avec Amanda Sthers.
Ses fans croient tout savoir de lui. Il faut pourtant croire que Johnny Hallyday a encore des secrets. Il en livre quelques-uns dans une nouvelle autobiographie, Dans mes yeux, cosignée avec Amanda Sthers et dont L'Express a publié les bonnes feuilles, mercredi 5 février. Le chanteur, qui a atteint le rang de demi-dieu en France, n'est pas tendre avec les autres artistes, y compris ses copains. Francetv info a retenu quelques-unes de ses confessions.
Claude François "se tapait mes ex"
Johnny Hallyday reconnaît à Claude François son côté "travailleur", mais c'est pour mieux le descendre. "Il n'arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou", reproche le rockeur au chanteur, mort accidentellement en 1978. Concurrents sur scène, ils le sont aussi en privé, avec les femmes. "Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex", raconte Johnny.
Michel Sardou est devenu "un vieux con réac"
Ils étaient très copains, au point de descendre les rapides du Colorado ensemble. Johnny Hallyday n'hésite pourtant pas à qualifier Michel Sardou de "mec assez trouillard". Mais surtout, il n'a pas digéré une remarque du chanteur sur sa fille adoptive : "Il a fait une vanne sur scène. Il a dit, en parlant de Jade : 'Johnny avec sa Viet-cong', et je ne lui ai plus dit bonjour."
La main d'Edith Piaf "qui monte sur ma cuisse"
La Môme est allée écouter chanter le très jeune Johnny "tous les soirs" à une époque non précisée dans les extraits de L'Express. "Flatté, mal à l'aise", Johnny fuit carrément la table du dîner lorsqu'Edith Piaf tente une approche un peu trop directe. "Au milieu du repas, je sens sa main sur ma cuisse", se souvient-il, "je suis sorti et le me suis barré en courant".
Jean-Luc Godard, "gai comme une porte de prison"
C'est l'histoire d'un déjeuner très silencieux avec le réalisateur Jean-Luc Godard pour parler de son projet de film Détective (1985). "Godard est gai comme une porte de prison. On se serre la main. Pas un mot", se rappelle Johnny Hallyday. Il est aussi marqué par la violence du réalisateur sur le tournage avec son partenaire dans le film, Claude Brasseur : "Godard choisissait quelqu'un comme ça et le persécutait."
Gérard Depardieu, "la tête dans la soupière"
Ces deux-là sont de vieux potes et ont bien plus en commun que l'exil fiscal qui leur est souvent reproché. Ils ont notamment passé ensemble des soirées plus qu'arrosées, dont une sous l'influence du "brown sugar", un type d'héroïne : "Je voyais les fleurs danser (...) on essayait d'avoir une conversation et puis soudain, Depardieu s'effondre la tête la première dans la soupière."
Son ex-femme Adeline, "un serpent"
Il l'a épousée deux fois au début des années 1990, mais semble en garder un mauvais souvenir. Adeline Blondieau, qui avait à l'époque tout juste 20 ans, "était hystérique", prête à "balancer des chaises" lorsqu'elle était contrariée. Johnny Hallyday, qui n'a plus d'yeux que pour Laeticia, va jusqu'à dire au sujet de son ex-femme "c'est un serpent (...) elle me trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les saintes-nitouches".
Jimi Hendrix, "le mec le plus gentil du monde"
"Il ne savait pas ou dormir alors je l'ai invité chez moi". C'est le seul qui semble trouver grâce à ses yeux. Johnny Hallyday a souvent raconté son amitié avec Jimi Hendrix, "le mec le plus gentil du monde", frôlant souvent la vantardise, alors que les spécialistes du divin gaucher assurent que lui n'a jamais mentionné le rockeur français. Il recommence ici en rappelant qu'il l'a engagé en 1966 pour assurer la première partie de sa tournée, alors que personne ne le connaissait en France.
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