Spolié par son manager, Sly Stone devrait toucher 5 millions de dollars
Sylvester Stewart de son vrai nom avait poursuivi en 2010, il y a quasiment cinq ans jour pour jour, son ex-manager Gerald Goldstein et son ancien avocat Glenn Stone, ainsi que la société affiliée Even St Productions.
En proie à des problèmes de drogue, devenu un temps sans domicile fixe et incapable de subvenir à ses besoins, Sly Stone affirmait que les deux hommes ne lui avaient presque pas versé de droits d'auteur pendant plus de 20 ans. "Ils lui versaient des droits d'auteur mais très loin de ce qu'ils lui devaient. C'était un grand artiste, il est toujours populaire et ses chansons génèrent toujours un million de dollars par an", a expliqué à l'AFP l'un de ses avocats, Nicholas Hornberger.
Un cas de spoliation assez courant, selon l'avocat de Sly Stone
D'après l'avocat actuel de Sly Stone, le cas de son client illustre la façon dont beaucoup d'artistes de l'industrie musicale ou cinématographique sont victimes des personnes qui sont censées protéger leurs intérêts.
L'ex-manager Gerald Goldstein a utilisé ainsi les droits d'auteur détournés pour financer un style de vie extravagant et acheter des propriétés de luxe, selon Nicholas Hornberger. Gregory Bodell, l'un des avocats de la défense, a pour sa part fait valoir que le chanteur n'avait pas respecté son engagement datant de 1988 de réaliser un nouvel album afin de relancer sa carrière, affirmant aussi que le chanteur avait touché des millions de dollars lors de sa collaboration avec Gerald Goldstein et Glenn Stone.
Lancé en 1966, Sly and the Family Stone a connu un succès mondial avec des tubes qui sont entrés dans les annales de la soul et du funk comme "Dance to the music", "I want to take you higher" ou "Family affair".
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