France 2 revient sur l'ascension du compositeur et chanteur belge, devenu très vite populaire en Europe.
"Formidable", c'est l'adjectif qui colle à la peau de Stromae, ce personnage fabriqué depuis 10 ans par un artiste hors-norme. Mais au collège à Bruxelles (Belgique) Paul est un gosse timide, un peu renfermé. Un soir de fête de l'école, il monte sur scène et là c'est une révélation. C'est parti pour Paul Van Haver, il devient Stromae, ou "Maestro" en verlan. En 2003, il monte son premier groupe avec un copain de collège, un groupe de rap, pas inoubliable.
La noirceur des mots
Puis dans sa chambre, il compose, écrit, se filme, et publie sur internet. En 2008, c'est un coup de génie avec sa chanson "Alors on danse", un parfum de Brel sur de la musique électro. Chez Stromae on danse, mais attention les images sont effrayantes. "On a envie de lever les bras, mais on le fait juste avant la troisième guerre mondiale", analyse Didier Varrod, critique musical à France Inter. Cette noirceur des mots sur des mélodies colorées, c'est sa signature et le souvenir d'une fêlure : un père inconnu mort lors du génocide rwandais. L'autre signature, c'est sa gestuelle inventée avec sa chorégraphe, qui évoque sa taille longiligne pour France 2.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.