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The Divine Comedy : Neil Hannon, l'empereur du "Foreverland"

La rentrée musicale, c'est aussi le retour d'un artiste qui sort vendredi son nouvel album, "Foreverland", six ans après le dernier. The Divine Comedy, faux groupe mais vrai projet de l'Irlandais Neil Hannon, réussit une nouvelle fois à donner à sa musique une couleur épique et symphonique, sortie du cerveau d'un seul homme.

Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Neil Hannon (MCPIX LTD / REX FEATURE/REX/SIPA / REX)

Loufoque, génial, dérangé, brillant... Depuis près de 30 ans, Neil Hannon collectionne les qualificatifs ; The Divine Comedy, c'est lui et des musiciens petites mains, architecte d'une pop orchestrale qui ne ressemble qu'à lui.

Pour concevoir ce Foreverland, le Nord-Irlandais est parti de rien, ou presque : "Au début c'était un album de synth-pop, quasiment un album de The Human League", plaisante-t-il aujourd'hui. Mais au fil de l'écriture des morceaux, c'est une ambiance impériale et décadente qui s'est imposée. La passion de la Grande Histoire, un leitmotiv, et les petites histoires imbriquées à l'intérieur, comme cet hommage à la Grande Catherine - Catherine The Great -, impératrice de Russie, dans laquelle on reconnait Cathy, la fiancée de l'artiste.

Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’un artiste qui chante uniquement à propos de lui-même, selon moi, c’est tout aussi bien de mélanger le tout avec des choses qui vous intéressent

Neil Hannon

Avec cette particularité d'être quasiment plus adulé en France que chez lui, Neil Hannon vit actuellement une autre histoire, le Brexit, comme un feuilleton passionnant. Ce onzième épisode de The Divine Comedy, toujours aussi passionnant, justement, ne fait que rappeler une évidence nécessaire : la musique sert à raconter des histoires.

The Divine Comedy sort ce vendredi son 11e album studio, "Foreverland"

Foreverland, The Divine Comedy (Divine Comedy Records/Pias). Album disponible le 2 septembre.

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