Festival : 46e édition des Trans Musicales de Rennes
Depuis la première édition, c'est lui qui fait la programmation. "Les Trans, ça reste les Trans de toutes manières, avec des artistes peu ou pas connus", résume Jean-Louis Brossard, co-fondateur des Trans Musicales de Rennes qui commencent mercredi 4 décembre. Pendant cinq jours, Rennes devient un havre de paix pour des musiciens qu'on entend peu.
Le mantra de Jean-Louis Brossard n'a pas changé malgré les années. Aux Trans, on peut aller voir du R&B mexicain avec Girl Ultra ou découvrir les rythmes traditionnels de Murcie avec les Espagnols de Maestro Espada. Ou encore documenter la guerre civile libanaise avec la musicienne et chercheuse Mayssa Jallad.
Et elle le confirme. À Rennes, avec 40 nationalités ou cultures représentées sur l'affiche, la musique n'est jamais seule. "Même si on n’a pas vraiment de message, c’est un message. Le personnel est politique et ne pas vouloir parler de politique, c’est un acte politique, affirme Mayssa Jallad. C’est s’isoler du monde. Et pourquoi je parle d’exil ? Parce que je suis libanaise. C’est vraiment un thème très important dans nos vies".
Et c'est ce qu'aime le programmateur, Jean-Louis Brossard. "Ce sont des choses que tu ressens dans la musique aussi des artistes. Ça leur permet aussi de s’exprimer. Quand on se retrouve aux Trans Musicales, c’est un peu la ville dans la ville. Il y a plein de choses que tu peux laisser dehors. Tu rentres et tu vas les vivre". Et ça n'a pas bougé en 45 ans.
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